Eh bien, sachez qu’il existe plusieurs formes de boulot qu’un animal canin peut effectuer. Que cela soit de la zoothérapie ou encore de la recherche en forêt. Toutefois, la règle numéro un est de faire preuve de patience, et de la persévérance de la part du maître.
Pour la maître-chien Diane Frégeau, dresser un chien à la recherche demande beaucoup d’amour de la part du maître. Propriétaire d’un malamute d’Alaska, pas facile de trouver un entraîneur prêt à relever les défis de dresser ce type de chien à la recherche. «C’est bien connu, les malamutes d’Alaska sont des chiens de grand espace et très têtus», de préciser Diane Frégeau, visiblement fière d’avoir réussi à dresser Lasko à la recherche.
«Il demeure que certains chiens sont plus faciles ou plus difficiles à entraîner que d’autres. Je vous dirais que c’est avec les têtus que l’on est récompensé, car lorsqu’ils aiment ce qu’on leur demande, ils font montre de persévérance à retrouver les victimes, ils ne cessent pas avant d’avoir trouvé», de mentionner la maître-chien.
Pour dresser un chien à la recherche, il est primordial de trouver le bon entraîneur. «Un bon entraîneur possède la capacité d’adapter son enseignement au chien qui est devant lui. Il ne juge pas le chien dès la première fois et donne quelques essais pour observer le progrès ou non», d’expliquer Diane Frégeau.
Pour qu’un chien soit jugé «opérationnel sur les recherches» par Québec Secours, le chien doit satisfaire 60 critères. Sachez que plusieurs races de chiens sont douées pour la recherche. À noter: le chien doit avoir de bonnes qualités sociales pour bien s’accorder avec les autres chiens.
«Si vous voulez réussir à rendre un chien opérationnel en recherche et sauvetage, il faut que vous soyez prêt à travailler et à surmonter toutes sortes de difficultés, et surtout ne jamais abandonner. Il n’y a qu’un secret pour réussir: il faut que le maître soit encore plus têtu que son chien!» de conclure la maître-chien.