Ce sera donc au tour des équipes de niveau bantam à envahir la patinoire du Centre sportif de l’endroit jusqu’au 30 janvier prochain.
Parmi les faits saillants de ce premier segment de la compétition, notons la victoire du National 2 de Lorraine-Rosemère, 2-1, en tirs de barrage, lors de la finale de la classe B contre les Gaulois de Saint-Hyacinthe.
Et pour ajouter aux raisons des membres du comité organisateur (présidé par Jean-Nicolas Gagnon) de se réjouir, soulignons que deux équipes locales de Sainte-Anne-des-Plaines, soit les Aigles, dans le peewee A, et les Faucons, dans le peewee B, ont atteint les demi-finales, une première depuis les trois dernières éditions du tournoi.
Les Aigles ont plié l’échine 3-1 contre les Seigneurs de Petite-Nation (Outaouais), alors que les Faucons se sont inclinés contre les Gaulois de Saint-Hyacinthe.
À noter que les finales du bantam seront disputées à compter de 14 h 30, le dimanche 30 janvier. Un concours d’habileté mettant en vedette au moins un joueur de toutes les équipes participantes (hormis les formations finalistes) précédera les matchs ultimes à 13 h.

Une première semaine d’activité exaltante

La formation de l’Abitibi a fait son acquisition des Saguenéens de Chicoutimi tout récemment, à la date limite des échanges en retour d’un choix de onzième ronde.
Depuis sa première saison dans le circuit Courteau, en 2008-2009, avec Chicoutimi, l’attaquant format géant de 6 pi 3 po et 197 livres n’a participé qu’à 68 matchs, se trouvant sur la touche pour de longues périodes.
Au cours de la saison 2009-2010, année d’éligibilité au repêchage de la LNH, le Blainvillois a dû rater la majeure partie de la saison, en raison de blessures à l’aine et aux abdominaux. Pierre Karl a d’ailleurs subi une intervention chirurgicale avec succès, l’été dernier, afin de régler ce problème.
Toutes ces blessures viennent assurément ralentir le développement de l’athlète. «Parce que je n’ai pas joué assez de matchs la saison passée, et que j’avais aussi été blessé durant la majeure partie de ma première saison, je n’ai pas eu la chance d’être repêché. En plus, j’ai dû me faire opérer cet été, ce qui m’a empêché de participer à un camp professionnel», explique le Blainvillois.
Cette saison, c’est une blessure à une cheville qui est venue le hanter. «Je me suis déchiré un ligament du pied au tout début de la saison. Je n’ai participé qu’à 13 parties seulement depuis le début du calendrier régulier», mentionne-t-il.
Un changement d’air s’imposait
L’attaquant de 18 ans avait une fiche de un but et deux passes, avec les Saguenéens, avant de demander une transaction à son directeur général, Richard Martel. «J’ai demandé un échange afin de donner un deuxième souffle à ma carrière. Je sentais que les choses ne bougeaient plus à Chicoutimi», mentionne l’athlète représenté par Robert Sauvé, de l’agence de joueurs de hockey Jandec.
L’expérience de Tourigny
Les Huskies de Rouyn-Noranda, dirigés par l’entraîneur et directeur général André Tourigny, occupent actuellement la dernière position au classement général de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
Malgré cela, l’attaquant de Blainville souhaite profiter de l’expérience de Tourigny, lui qui a participé aux programmes de Hockey Canada depuis plusieurs années. Il s’est aligné avec les moins de 20 ans, les moins de 18 ans et Équipe Québec des moins de 17 ans.
«Déjà, depuis mon arrivée, j’ai appris plusieurs choses. M. Tourigny est un entraîneur d’expérience qui est très technique. Il apporte beaucoup de stratégie et c’est plus facile de savoir ou se positionner sur la patinoire», explique Marion. Les Huskies profiteront de plusieurs bons choix de repêchage cet été. «Il ne nous manque pas grand-chose. L’année prochaine, je suis assuré que nous ferons partie des séries de fin de saison», raconte l’attaquant qui compte bien profiter de la petite patinoire de Rouyn-Noranda afin d’établir son style de jeu physique qui faisait sa réputation au niveau midget AAA.

Un deuxième départ pour Pierre Karl Marion

Le bosseur de 23 ans a donc été incapable de reprendre là où il avait laissé à Mont-Gabriel, lieu de sa première victoire de la saison, le 15 janvier dernier.
Tous les espoirs étaient pourtant permis pour Bilodeau de décrocher la première place à l’issue de sa première descente.
Ayant démontré beaucoup d’aisance sur la piste en se classant premier lors des qualifications, Bilodeau a ensuite obtenu un pointage de 25,59 lors de l’étape suivante, pour ainsi se permettre de prendre place sur la deuxième marche du podium. Un mince écart de 22 centièmes de point le séparait du vainqueur et actuel meneur de la Coupe du monde, le Français Guilbaut Colas (25,81).
«Je suis content de mon ski et j’ai effectué une descente d’une demi-seconde plus rapide qu’à l’habitude. Pendant la finale, j’ai commis quelques erreurs qui n’étaient pas majeures», a commenté Bilodeau par l’entremise de l’agence Sportcom, tout de suite après la performance qui lui a valu la médaille d’argent.
«Les opinions sur le panel des juges étaient très diversifiées quant à ma performance. Malgré tout, je vais me concentrer sur ce que je peux contrôler et tenter de décrocher la première place dimanche», avait-il ajouté, très confiant pour la suite des choses.
Mentionnons par ailleurs que les bosseurs canadiens ont pris la route de Calgary en vue de la prochaine Coupe du monde les vendredi 28 et samedi 29 janvier prochains.