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Une expérience professionnelle inoubliable

(Photo Michel Chartrand)

Une expérience professionnelle inoubliable

Publié le 23/03/2010

Pendant la période des Jeux olympiques, ils étaient plus de 7 000 policiers venus des quatre coins du Canada pour assurer la sécurité des sportifs et des installations. De ce nombre, quatre policiers de la Régie intermunicipale Thérèse-De Blainville, Michel Décarie, Sylvain Desjean, Patrick Palardy et Stéphane Riccio, de même que Frédéric Savoie, de la police municipale de Blainville, ont fait partie du grand déploiement. À peine revenus de leur voyage professionnel, les cinq policiers ont accepté de livrer leurs impressions sur la grande fête olympique.

Les policiers mobilisés pour les Jeux olympiques de Vancouver y ont séjourné en moyenne pour une période de trois à cinq semaines. Certains des policiers ont eu le privilège d’être sur place au moment des préparatifs. Ils ont eu la chance de connaître la féerie entourant la venue des sportifs et d’être les premiers sur les lieux au moment du grand décompte. «L’ambiance était géniale. On se faisait prendre souvent en photo avec des touristes venus de partout dans le monde», explique Michel Décarie.

Sur place, les policiers ont été attitrés à différents endroits, avec des responsabilités diverses. Certains ont eu à s’occuper de la sécurité de la flamme olympique, d’autres étaient au village des athlètes. Posté à la flamme olympique, Sylvain Desjean garde un très bon souvenir de la soirée de la cérémonie d’ouverture. «J’étais à deux pas de Wayne Gretzky quand il est arrivé avec la flamme olympique au moment d’allumer le bol olympique. Il y avait des gens partout», raconte-t-il, les yeux encore brillants d’émotion.

Au Village olympique, les policiers ont eu la chance de croiser du coin de l’œil les athlètes, avant et après la compétition. «Il y avait un volet de proximité avec les athlètes qui était particulier. Quand certains athlètes partaient pour la compétition, on sentait l’anxiété dans le Village olympique. C’était vraiment spécial», souligne Frédéric Savoie, indiquant n’avoir pas eu conscience d’accidents majeurs pendant la période des Jeux.

Pour l’ensemble des policiers en mission olympique, Vancouver n’avait rien d’un moment de repos ou de vacances. Les journées étaient longues, la qualité de vie laissait à désirer et le travail journalier d’un policier laisse aussi à désirer. «On a plus fait un travail d’agent de sécurité que de policier. Les policiers venant de l’extérieur avaient le goût d’être là et de faire leur travail. Ce n’était pas la même ambiance sur le côté des policiers de la GRC qui avaient été mobilisés par obligation, et non par choix», nuance Frédéric Savoie.

Pour le sergent Sylvain Desjean, l’interaction avec les policiers des quatre coins du Canada, regroupés au cœur d’un même évènement, avait quelque chose d’intéressant et d’amical. «On a eu la chance d’échanger avec des policiers de partout. On a échangé des numéros de téléphone et des façons de faire dans le cadre de notre travail», explique-t-il.

Rappelons que l’ensemble des policiers déployés étaient vêtus de l’uniforme de leurs services de police respectifs. Les policiers devaient, bien sûr, être bilingues et répondre à certains critères d’embauche.