La séquence de trois défaites, qui suivait pourtant une série victorieuse de quatre matchs, a débuté lors du voyage de deux rencontres en Abitibi-Témiscamingue, les 24 et 25 novembre dernier. «L’adversaire nous a complètement dominés, lors du premier match, mais nous avons bien failli les surprendre dans le second», nous a déclaré l’entraîneur Patrick Lebonnois.
Lionel-Groulx a en effet effectué une remontée en fin de match et s’est finalement incliné 89-77. «Cinq minutes de plus et probablement que nous les avions», poursuivait Lebonnois. Amir Serrar s’est avéré un rouage important de cette remontée, avec sept points.
La guigne s’est poursuivie, la fin de semaine suivante, lorsque l’équipe s’est fait surprendre 69-61 par le Cégep du Vieux-Montréal. L’équipe montréalaise délogeait ainsi les térésiens au deuxième rang du classement. «Nous aurions dû gagner ce match et les gars ont très mal accepté cette défaite», a repris Patrick Lebonnois.
C’était l’évidence même, puisque après avoir ruminé la défaite crève-cœur durant deux jours, les Nordiques ont explosé pour 113 points contre Saint-Jérôme. Christophe Bouchard-Parenteau et Amir Serrar ont inscrit, à deux, 50 de ces 113 points.
Le calendrier régulier prend une longue pause de près de deux mois, alors que les Nordiques reprendront le collier, le 1er février 2013, pour amorcer le dernier droit de la saison. D’ici là, l’équipe participera à un tournoi à Québec, du 4 au 6 janvier.
Les filles dans une situation similaire
L’équipe féminine, à la même étape de son calendrier, se retrouve également en troisième position du classement, après deux défaites en Abitibi-Témiscamingue, les 24 et 25 novembre. Et à l’instar de ses homologues de l’équipe masculine, la troupe de l’entraîneur Paul Savoie a donné la frousse à ses adversaires. «Je connais bien l’entraîneur en Abitibi et il m’a dit, après le deuxième match, qu’il avait hâte que ça finisse!», a révélé Savoie.
Selon lui, en plus du fait que l’équipe abitibienne soit très puissante, parce qu’issue de la fusion des équipes de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or, il est encore plus difficile de la battre chez elle en raison du côté éreintant du voyage. «Nous sommes arrivés à Rouyn juste à temps pour le premier match et nous n’avions pas soupé», mentionne-t-il. «Mais avec deux résultats serrés (67-52 et 61-50), je suis certain que nous en aurions gagné au moins un des deux matchs si nous les avions joués à domicile ».
Valérie Moreau et Chloé Morris se sont de nouveau démarquées, alors qu’Alexane Anglehart a été la meilleure des térésiennes lors du deuxième match, avec 15 points.
En pause depuis le 25 novembre et jusqu’au 2 février, les Nordiques s’entraînent deux fois par semaines. Elles participeront à un camp après Noël, de même qu’à un tournoi, à Longueuil, à la mi-janvier.
L’équipe reprendra dès février ses rencontres régulières et tentera d’améliorer sa position au classement. Elle affrontera Ahuntsic lors du dernier match, le 15 mars. Il n’y a aucun doute dans l’esprit de Paul Savoie que c’est ce match qui déterminera les deuxième et troisième échelons du classement.