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Un Blainvillois parcourt une étape du Tour de France

Charles Groulx s’est enivré d’une excursion à vélo d’une distance de 109,5 km dans les Alpes.

Un Blainvillois parcourt une étape du Tour de France

Publié le 29/07/2011

Charles Groulx, un résidant de Sainte-Thérèse et employé de la Ville de Blainville et grand mordu de vélo et de cyclisme sportif a concrétisé le 11 juillet dernier un rêve qu’il caressait depuis son adolescence: parcourir une étape du Tour de France.

Onze jours avant que les vrais pros du vélo y roulent pour la dix-neuvième étape du Tour de France de 2011, Charles Groulx a traversé la route montagneuse reliant Modane Valfréjus et le sommet de l’Alpe de Huez, un trajet s’étendant sur 109,5 km. Il l’a parcouru dans un temps de 5 h 30, profitant de quelques points de ravitaillement en chemin.

«C’est tout simplement enivrant d’atteindre des pointes en descente de 100 km/h en dévalant la pente qui suivait le col du Galibier. Je n’ai pas pu m’empêcher de crier d’euphorie», a déclaré Charles Groulx pour décrire la gamme d’émotions ressenties.

«Les seuls hics, c’est que je n’ai pas su ménager mes énergies pour la fin de l’étape tellement j’étais fébrile, et, si je répète l’expérience, je m’assurerai que les engrenages de mon vélo seront mieux adaptés», a-t-il ajouté.

Depuis 1993, Charles Groulx avait la chance de débarquer en France à quelques reprises afin d’aller assister à quelques étapes du Tour de France. «J’ai vu les pros en montagne, en contre-la-montre, sur le plat, à l’arrivée sur les Champs-Élysées à Paris. Excité à chacune des occasions, mon cœur d’enfant me laissait aller au rêve fou d’être un des leurs. Comme plusieurs qui se sont imaginé, les yeux fermés, patiner et jouer au hockey dans l’uniforme du Canadien. En guise de compensation, je me suis permis de vivre au moins une journée à franchir les mêmes routes et pavés que les pros, et ce, dans l’ambiance festive du Grand Tour de France 2011», a raconté Charles Groulx, actuel régisseur à la programmation du Service des loisirs et du développement communautaire de la Ville de Blainville.

Les principales difficultés de cette étape du troisième événement sportif en importance au monde consistent en trois montées de cols alpins. Le Térésien devait d’abord s’attaquer au col du Télégraphe (1 566 mètres), ensuite atteindre le col du Galibier (2 556 mètres d’altitude) pour conclure son circuit en faisant l’ascension sur deux roues de l’Alpe d’Huez.

«Les montées au Tour de France sont répertoriées selon un code identifiant leur niveau de difficulté de 4 à 1. Les moins ardues portent le code 4 et plus l’élévation est difficile plus le code est petit. Il y aussi les HC pour hors catégorie. Des trois cols que j’ai eu à franchir, un est de difficulté 1 et deux sont HC soit parmi les plus hauts et ardus du Tour de France. Tout un défi pour un Térésien d’origine plutôt habitué aux rangs longs et plats des champs de Mirabel», a-t-il mentionné.

Plus de 7 000 personnes provenant de 52 pays ont participé à cette activité annuelle périphérique au Tour de France organisée par l’entreprise française Amaury Sport Organisation (ASO).

«J’espère que mon histoire incitera d’autres amateurs de vélo du coin à vivre cette expérience hors du commun», de suggérer Charles Groulx.