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Sylvie St-Jean se dit victime d’une opération de salissage

Sylvie St-Jean

Sylvie St-Jean se dit victime d’une opération de salissage

Publié le 16/10/2009

Selon la mairesse de Boisbriand, Sylvie St-Jean, les contrats accordés à l’entreprise Infrabec, propriété de l’entrepreneur Lino Zambito, ont été faits dans les règles de l’art, et elle affirme avoir été piégée par les conseillers de l’opposition, Patrick Thifault et Marlene Cordato, durant un entretien commun qui a eu lieu avec M. Zambito, en mai dernier.

La mairesse St-Jean a commenté, hier matin, par voie de communiqué de presse, le processus d’appel d’offres qui a mené au choix d’Infrabec comme entrepreneur pour la mise à niveau de l’usine d’épuration. «Tous les contrats d’Infrabec, incluant celui de la réfection de la station d’épuration des eaux usées, ont été accordés au plus bas soumissionnaire conforme, et ce, en vertu de la Loi, indique-t-on dans le communiqué. Depuis 2007, plusieurs demandes d’enquête ont été introduites au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) à propos de contrats obtenus par Infrabec par voie de soumissions publiques.»

Dans ses déclarations, Mme St-Jean rappelle que «le MAMROT n’a retenu aucune des plaintes soumises et a même mentionné dans une lettre envoyée à la Ville qu’aucun élément ne nous permet de constater qu’il y a eu favoritisme dans l’octroi de ces contrats et conséquemment qu’il y a eu infraction aux lois municipales».

Selon la mairesse, en juin 2008, le Bureau de la concurrence du Canada aurait décidé de mettre fin à l’examen d’une plainte qui lui avait été acheminée et qui était fondée sur une prétendue collusion dans l’attribution du contrat de la station d’épuration des eaux usées.

Pour Mme St-Jean, il est curieux que ces dossiers, qui datent déjà de plusieurs mois, réapparaissent en période électorale. «Mme Cordato et M. Thifault ont toujours voté en faveur des contrats d’infrastructures accordés à Infrabec», affirme-t-elle.

La mairesse St-Jean affirme que la rencontre qui a eu lieu en présence des deux conseillers de l’opposition, elle-même et M. Zambito, a été sollicitée par Patrick Thifault. «Cette rencontre, tenue publiquement sur la terrasse du restaurant Piatti, au printemps dernier, avait pour but de discuter d’une collaboration entre mon équipe et la leur. J’estimais qu’il était intéressant d’éviter une élection coûtant 300 000 $ et de travailler positivement ensemble, comme le font plusieurs gouvernements de coalition. De bonne foi et avec ouverture, j’ai répondu à l’invitation qui m’a été lancée, mais j’ai toutefois décidé de ne pas donner suite aux démarches de mes opposants, voyant que Mme Cordato et M. Thifault étaient de très mauvaise foi. Ils ont voulu me piéger, mais ils ont lamentablement échoué», dit-elle.

Mme St-Jean estime que Marlene Cordato a donné une réponse évasive, en entrevue avec Radio-Canada, sur le fait que sa dénonciation coïncide avec la campagne électorale.
«J’invite toute personne ayant des plaintes à formuler sur de présumées collusions ou menaces de les adresser aux autorités compétentes, contrairement à Mme Cordato et M. Thifault, qui ont préféré attendre plusieurs mois et, une fois de plus, s’adresser aux médias plutôt qu’aux autorités gouvernementales ou aux policiers. C’est tout simplement une autre opération de salissage de leur part, au détriment de la réputation de Boisbriand», de conclure la mairesse.

Mme St-Jean n’émettra aucun autre commentaire et n’accordera aucune entrevue sur le sujet, prévient-on dans le communiqué.