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Repêchage de la LNH: un rêve de jeunesse qui se réalisera

Jonathan Diaby

Repêchage de la LNH: un rêve de jeunesse qui se réalisera

Publié le 25/06/2013

Le dimanche 30 juin prochain, trois petits gars qui ont fréquenté l’école Saint-Gabriel, à Sainte-Thérèse, vivront leur rêve de jeunesse en étant repêchés par une équipe de la Ligue nationale de hockey, au New Jersey.

Marc-Olivier Roy, Zachary Fucale et Jonathan Diaby ont tous les trois entrepris leur parcours de rêve en jouant pour les équipes de leur ville avant de cheminer vers les équipes d’élite et d’atteindre la LHJMQ.

«C’est sûr qu’on en rêvait, mais on sait que le chemin est long, de constater Roy, qui a entamé sa carrière de hockeyeur avec le Laser de Boisbriand. Plus jeune, je rêvais à la Ligue Midget AAA. Après, ce fut la LHJMQ et maintenant la LNH.»

Le travail est fait

Quelques jours avant de partir pour le New Jersey, les trois hockeyeurs ressentaient un peu d’anxiété face à l’inconnu, bien sûr, mais ils s’entendent pour dire qu’ils veulent profiter de leur journée.

«Mon travail est fait. Je ne peux plus rien faire, sauf quelques petites entrevues éclair les jours précédents la séance de sélection, a sagement mentionné le Rosemèrois Zacary Fucale, qui est le premier gardien répertorié par la Centrale de recrutement de la LNH. Ce sera ma journée et je veux en profiter. Je ne me fais pas d’attentes pour ne pas être déçu.»

Diaby, le grand défenseur blainvillois, sera heureux d’entendre son nom, dimanche, mais il est conscient que le travail ne fera que commencer. «Que tu sois repêché en première ronde ou en septième ronde, tu dois faire ta place et prouver que tu mérites une chance de joindre le grand club», a-t-il philosophé.

Plusieurs rencontres

Chacun des trois joueurs a rencontré les représentants de plusieurs organisations, mais il est difficile de connaître les intentions réelles des équipes de recrutement des différentes formations.

Roy a discuté avec 28 des 30 formations de la LNH. Il n’y a que les Flames de Calgary et les Predators de Nashville à qui il n’a pas parlé. Diaby n’a pas eu d’entrevue avec les Stars de Dallas, les Sénateurs d’Ottawa ni les Bruins de Boston.

Dans le cas de Fucale, il vit la réalité des gardiens de but, alors que les équipes qui jugent nécessairement avoir besoin de cerbères, se concentrent sur les attaquants et les défenseurs. Il a rencontré 20 des 30 formations de la LNH.

Ils se connaissent bien

Fucale a donné ses premiers coups de patin avec le National, de Rosemère. Lui et Roy ont joué quelques années ensemble, alors qu’ils n’ont jamais porté le même chandail que Diaby, qui a endossé l’uniforme des Bastions de Blainville.

«Zachary a confiance en ses moyens et il est imperturbable. Rien ne le dérange, a analysé Diaby. Roy est intelligent avec la rondelle et il est très rapide.»

«C’est toujours impressionnant de jouer contre un gars qui est quatre fois plus gros que tout le monde (en parlant de Diaby). Je le prendrais bien dans mon équipe, a souligné Fucale. Marc-Olivier a beaucoup d’armes. Il est rapide, il a de bonnes mains et un bon lancer. En plus, c’est un bon coéquipier.»

«Jonathan n’est pas seulement un défenseur défensif et physique. Il est capable de jouer avec la rondelle, a souligné Roy. La force de Zachary, c’est son mental. Il est en contrôle dans son demi-cercle.»

C’est dimanche qu’ils sauront avec quelle équipe de la Ligue nationale ils aspireront se tailler un poste dans le hockey professionnel. Entre-temps, ils devront continuer à suer sang et eau sur la glace et dans le gymnase.