Quatorze équipes se disputeront le titre. L’équipe victorieuse représentera le Québec lors du Championnat de l’Est du Canada, qui aura lieu au mois de septembre, au Nouveau-Brunswick. 
De ce nombre, cinq équipes proviennent des Laurentides, trois de la Rive-Sud, une de Montréal, trois de Québec et deux de l’Estrie. 
C’est Jean-Pierre Lapointe, le président de la défunte Ligue Térésienne, aujourd’hui connue sous le nom de National softball league, qui a le mandat d’organiser la compétition. 
La partie d’ouverture est prévue pour 19 h, au Parc De Sève, et elle opposera les Voltigeurs à Construction Forget. Les demi-finales seront présentées également au Parc De Sève, le dimanche, à midi et 13 h 30 alors que la finale suivra, à 15 h. 
«Ça fait longtemps que ce tournoi n’est pas venu dans la région. Ça va nous permettre de démontrer que nous avons un bon calibre de jeu dans la région», a lancé Jean-Pierre Lapointe. 
Les onze équipes de la NSL mettront la main à la pâte pour s’occuper des différents kiosques au cours du week-end. L’organisation s’attend à attirer plusieurs spectateurs et ils ont même fait installer des gradins au terrain du Parc De Sève. 
Toutes les équipes disputeront trois parties dans le tournoi à la ronde et seules les huit premières au classement passeront en quart de finale.

Quatorze équipes se disputeront le titre à Sainte-Thérèse

«Nous avons une équipe très jeune. Les meilleurs jours sont à venir», a d’abord mentionné le président des Voltigeurs, Jacques Blouin, en entrevue téléphonique, alors qu’il était en route vers Drummondville, où son équipe allait affronter les Olympiques, mercredi soir dernier. 
«Nous avons eu quatre ou cinq revers par la marge d’un seul point. Nous étions de calibre dans ces matchs, jusqu’à la fin. Au baseball, on n’a pas besoin de beaucoup de choses pour changer une défaite en une victoire», a ajouté le président Blouin, qui était encouragé par la victoire acquise lors du dernier match. 
Les Voltigeurs ont effectivement freiné une mauvaise séquence de six défaites consécutives, alors qu’ils ont défait les Cobras, dans leur parc, à Saint-Constant, par la marque de 2-1. 
Le lanceur Karl Leclerc a œuvré pendant cinq manches et deux tiers. Il a accordé six buts sur balles, mais un seul coup sûr et un seul point. Un nouveau venu, Jonathan Boisclair, a réussi à sauvegarder son premier match pour les Voltigeurs. Patrice Tassé a produit le premier point pour Sainte-Thérèse, avec un ballon-sacrifice, et Daniel Rodriguez a fait marquer l&#8217;autre à l’aide d’un simple. Jean-Sébastien Tassé et Justin Demers ont frappé deux simples chacun. 
Au sein des Voltigeurs, il n’y a qu’un seul vétéran de 22 ans, soit Carl Nardone. C’est d’ailleurs le plus régulier des frappeurs, en compagnie de Jean-Sébastien Tassé, Joel Blouin et Jordan Dinnini. «Nous en attendons plus de la part des Jonathan Blouin, Alexander Holowach et Daniel Rodriguez. Ils commencent à revenir sur le bon chemin», a indiqué Jacques Blouin. 
La déception de la saison, c’est que leur meilleur joueur, Jean-Martin Plasse, n’est pas disponible pour leur prêter main-forte. «Jean-Martin, dit le président, n’a joué que trois rencontres. Il s’est plutôt concentré sur sa participation à un championnat canadien de judo. À partir de la mi-juillet, il devrait être avec nous comme régulier.»
Jacques Blouin avoue que trois équipes de la ligue, soit Saint-Eustache, Laval et Repentigny, étaient intéressées à transiger avec les Voltigeurs pour obtenir les services de Plasse. Comme il n’était pas disposé à jouer régulièrement au baseball, rien n’a été conclu. Le vœu le plus cher de Blouin, c’est que Plasse revienne pour donner l’étincelle manquante à l’équipe térésienne. 
Ce qui n’aide pas, présentement, c’est que le meilleur lanceur depuis le début de la saison, Philippe Bélec-Prévost, a entrepris un voyage culturel de six semaines en Europe. Un autre lanceur, Daniel Gélinas, a déserté l’équipe. On ne l’a pas revu depuis douze parties. 
Mikael Leduc, Jonathan Boisclair et Jean-Nicolas Lacroix ont donc été ajoutés comme lanceurs réservistes. 
Malheureusement, Jacques Blouin est revenu de Drummondville avec une certaine déception dans la voix. Les Voltigeurs venaient de subir une autre défaite, cette fois, par la marque de 8-2. «Nous avons pris une avance de 2-0, mais avons encore accordé une grosse manche de cinq points à l’adversaire. Les élans de nos bâtons sont meilleurs, mais nous manquons d’opportunisme.»

«Les meilleurs jours sont à venir» —Jacques Blouin, président

Non seulement il y a eu le gardien de Boisbriand Jean-François Bérubé, qui a été réclamé par les Kings de Los Angeles, en début de quatrième ronde, mais il y a également eu le gros attaquant de 19 ans Maxime Legault qui a entendu son nom de la bouche du directeur-gérant des Sabres de Buffalo, Darcy Regier. 
Bérubé, rappelons-le, a dû finir la saison 2007-2008 avec le junior AA de Lachute, quand il a été retranché par les Vikings des Laurentides, dans le midget AAA. 
Il a dû débourser 50 $ pour participer au camp d’invitation du Junior de Montréal, ce qui l’a mené au sein de la LHJMQ, pour finalement devenir le premier gardien du Québec réclamé par une équipe de la LNH. 
«C’est le meilleur 50 $ que j’ai investi, a-t-il lancé en riant. En début de saison, je pensais seulement faire partie du Junior de Montréal et voilà que j’ai été invité au précamp de l’équipe et que je suis devenu le premier gardien du Québec choisi. C’est comme un rêve.»
Près d’une semaine après avoir entendu son nom, le cerbère de Boisbriand est retombé sur ses pattes. «Il faut descendre du nuage et se préparer pour la saison qui s’en vient, tout en se fixant de nouveaux objectifs. Lundi prochain, je quitte pour Los Angeles afin de prendre part au camp de mise en forme», a-t-il ajouté. 
Devenir la propriété des Kings de Los Angeles a été une belle surprise pour Bérubé. «Je ne les avais rencontrés qu’une seule fois. C’était au mois de décembre», se souvient-il. 
«Je crois que c’est mon camp avec Équipe Canada qui m’a ouvert les portes de L.A., parce que l’entraîneur des gardiens, Bill Randford, m’a dit que je l’avais impressionné.»
Le Boisbriannais a eu une discussion avec les dirigeants et on lui a dit que les Kings étaient une formation en reconstruction et qu’on le voyait dans les plans à moyen terme. 
«Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais quand je ferme les yeux, je me vois dans l’uniforme des Kings, formant un duo avec Jonathan Bernier», a-t-il conclu. 
Legault s’en va à Buffalo
Le Boisbriannais Maxime Legault a été la dernière sélection des Sabres de Buffalo, en septième ronde. C’est un genre de soulagement pour le gaillard, puisque les blessures ont ralenti sa progression, ce qui l’a empêché d’être choisi au cours des deux dernières années. 
«Avant d’entreprendre la saison, je voulais seulement demeurer en santé et obtenir une invitation à un camp d’entraînement de la Ligue nationale. Voilà que je suis même repêché. Difficile de demander mieux», a déclaré l’attaquant des Cataractes de Shawinigan. 
Onze équipes avaient démontré de l’intérêt pour le robuste attaquant, avant la séance de sélection. Comme c’était à Montréal, il a pris la chance de se pointer le nez au Centre Bell, décision qu’il n’a pas regrettée. 
«C’était vraiment une journée extraordinaire. Les Sabres m’ont appelé le vendredi et c’est là que j’ai cru en mes chances de me retrouver là-bas. Chaque fois qu’ils parlaient, j’écoutais avec attention parce que je voulais partir avec un chandail et une casquette.»
Au moment d’écrire ces lignes, le jeune homme n’avait aucune idée de ce qui l’attendait au pays des ailes de poulet, mais il n’écarte pas l’idée de revenir comme joueur de 20 ans avec les Cataractes de Shawinigan. 
Il prendra la route de Buffalo lundi pour participer à un camp de perfectionnement de cinq jours.

Bérubé à Los Angeles et Legault à Buffalo