Au début de l’année, les deux équipes avaient croisé le fer à Québec. La rencontre s’était également terminée en quatre sets, mais cette fois, la manche que les Nordiques avaient remportée avait en quelque sorte été un cadeau des adversaires, qui avait commis d’innombrables erreurs.
Samedi, ce sont les Nordiques qui ont imposé leur rythme en première manche. Malheureusement, elles ont eu de la difficulté à fermer les livres puisqu’elles menaient 24-21, pour finalement l’emporter 27-25.
«Je suis bien content du travail des joueuses, a lancé Sauro. Nous travaillons avec l’objectif de pouvoir les battre en finale des championnats provinciaux. J’avais demandé aux filles de donner tout ce qu’elles avaient et de ne pas déroger du plan de match afin d’avoir un bon vidéo et de voir sur quoi on doit travailler. Si les filles s’étaient plus ou moins présentées sur le terrain, on aurait pu prendre la cassette et la mettre aux poubelles. Là je sais que j’ai du matériel intéressant à étudier.»
Dans les trois manches qui ont suivi, les visiteuses ont pris la mesure des Nordiques 25-20, 25-17, 25-14. Malgré un pointage sévère, les Térésiennes ont démontré de belles choses. Le pointage était serré, mais une série d’erreurs imputables à la nervosité propulsaient les Élans en avant, ce qui leur conférait la confiance nécessaire pour compléter le travail.
«Il ne faut pas oublier que c’est l’équipe championne de l’année dernière et qu’elle a ajouté la meilleure joueuse de la Beauce et celle de Bois de Boulogne. C’est normal qu’elle parte favorite.»
L’équipe du Cégep de Beauce a été dissoute alors que l’attaquante qui provient de Bois de Boulogne a décidé, à la fin de la saison dernière, de changer d’équipe. Contrairement au sport universitaire, où tu ne peux pas changer d’équipe chaque année sans perdre une année (tu dois être une année sans jouer pour pouvoir évoluer pour une autre formation), au collégial aucune règle n’interdit d’aller jouer sous d’autres cieux, année après année.
Geneviève Plante a été l’attaquante la plus efficace, du côté des Nordiques, avec 17 attaques marquantes, tandis que Stéphanie Alexandre en a obtenu neuf, tout comme Annie-Claude Pellerin.
«Nous étions un peu nerveuses quand le pointage était serré et c’est ce qui a fait la différence, a analysé Sauro. Mais de l’autre côté aussi elles commettaient des erreurs quand c’était serré, comme en première manche.»
Le lendemain, les Laurentiennes étaient au Cégep André-Laurendeau où elles ont passé les représentantes de l’endroit au tordeur, en l’emportant en trois manches de 25-17, 25-15 et 25-19.
La prochaine rencontre des Nordiques aura lieu le vendredi 13 février, au gymnase du collège Lionel-Groulx, alors que Édouard-Montpetit sera en ville. Le match débutera à 19 h 30.