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Mikaël Kinsgbury vise un doublé aux Championnats du monde

Après une longue saison en Coupe du monde, Mikaël Kingsbury (ici photographié à Calgary plus tôt cette année) dit avoir encore de l’énergie en vue des Championnats du monde. Crédit photo: FIS

Mikaël Kinsgbury vise un doublé aux Championnats du monde

Publié le 03/03/2017

Alors qu’il participera à ses quatrièmes Championnats du monde, dès mercredi prochain en Espagne le Deux-Montagnais Mikaël Kingsbury a plus que jamais l’objectif de remporter les deux courses, en simple et en parallèle, qu’il disputera à cette occasion.

Alors qu’il participera à ses quatrièmes Championnats du monde, dès mercredi prochain, le Deux-Montagnais Mikaël Kingsbury a plus que jamais l’objectif de remporter les deux courses, en simple et en parallèle, qu’il disputera à cette occasion. Mais s’il ne devait pas remporter l’or, cela ne serait pas la fin du monde…

Jusqu’à maintenant, le sextuple champion du Globe de cristal, qui a signé neuf victoires en onze départs cette saison en Coupe du monde, a remporté l’or à deux reprises aux Championnats du monde, la dernière fois en 2015, en parallèle. En 2013, il avait raflé l’or en simple. Cette fois, il ne vise rien de moins qu’un doublé en Espagne.

«C’est vrai que j’arrive avec beaucoup de confiance. Pour la première fois, les Championnats du monde ont lieu après la saison en Coupe du monde [qui s’est terminée en fin de semaine dernière en Chine]. Mon corps est à son meilleur. J’ai bien hâte de me retrouver au portillon. Mais surtout, je veux garder cela le plus simple possible dans ma tête», de confier, jeudi dernier, le «King des bosses», lors d’un appel conférence depuis Málaga, où lui et les membres de l’équipe de bosses canadienne profitaient à ce moment d’un peu de repos (et du beau temps) avant de reprendre l’entraînement sur les pistes de la Sierra Nevada.

«Est-ce je serais déçu de ne pas remporter l’or? Ça dépend. Si j’ai skié à mon meilleur, c’est que l’autre qui l’aura emporté aura effectué une meilleure descente et, non, je ne serais alors pas déçu», d’affirmer sans détour le skieur de 24 ans.

Un test avant les Jeux olympiques

Aussi, pour Mikaël Kingsbury, ces Championnats du monde serviront, comme il le dit lui-même, de «pratique» en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2018 qui se dérouleront à Pyeongchang, en Corée du Sud.

«Les Championnats, c’est un événement prestigieux. Ça arrive aux deux ans. Ce n’est pas en Coupe du monde, alors que nous avons l’occasion de nous reprendre la semaine suivante. C’est sûr que ce sera un bon test pour la pression», de reconnaître celui qui compte 42 médailles d’or en 82 départs en Coupe du monde, un record bien évidemment.

Concernant sa dernière saison, Mikaël Kingsbury se dit manifestement satisfait de ce sixième Globe de cristal consécutif qu’il a remporté, et surtout de la façon dont il gère maintenant la pression. «Quand je suis en haut de la piste, je pense à de petites choses, au moment présent. Je crois que je skie beaucoup plus intelligemment et avec plus de maturité», raconte-t-il.

Questionné de façon plus précise par vos hebdos sur ce que sa contre-performance à Lake Placid [une sixième position] avait représenté pour lui, Mikaël avoue que cela a, au bout du compte, été «une bonne chose».

«Ça prouve qu’on ne peut pas toutes les gagner. Et puis, dans une saison, tu veux progresser en tant que skieur, et arriver à ton pic à la fin. Même si je savais que j’avais mon Globe lorsque je suis arrivé en Chine, je voulais quand même bien skier», de mentionner celui qui dit avoir encore de l’énergie pour affronter ces deux dernières courses à venir.

Ses adversaires n’ont donc qu’à bien se tenir…