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Maxime Chaput, en action.

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Maxime Chaput est juge de lignes depuis près de 20 ans.

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Pas toujours facile le métier de juge de lignes.

Maxime Chaput a vécu un moment «mémorable»

Publié le 17/01/2019

Juge de lignes dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) depuis une dizaine d’années, Maxime Chaput a vécu un moment qu’il n’est pas prêt d’oublier, le 4 janvier, lorsqu’il a sauté sur la patinoire du Rogers Arena de Vancouver pour officier la finale du Championnat mondial de hockey junior qui opposait les États-Unis à la Finlande.

Juge de lignes dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) depuis une dizaine d’années, Maxime Chaput a vécu un moment qu’il n’est pas prêt d’oublier, le 4 janvier, lorsqu’il a sauté sur la patinoire du Rogers Arena de Vancouver pour officier la finale du Championnat mondial de hockey junior qui opposait les États-Unis à la Finlande.

«Juste d’être là-bas, de vivre l’atmosphère, c’était incroyable! L’aréna était rempli à craquer! Ce sont des moments qui vont rester gravés c’est certain!» , a lancé Maxime, un résidant de Saint-Jérôme, originaire de Pointe-Calumet, qui, à titre de travailleur de la construction, le jour, œuvre actuellement sur le chantier de l’Îlot Turgeon à Sainte-Thérèse, au coin de la rue Dubois.

D’ailleurs, au moment de l’entrevue, le jeune homme de 33 ans venait tout juste de quitter le chantier et se préparait à se diriger vers Sherbrooke pour arbitrer la partie opposant le Phœnix aux Tigres de Victoriaville.

«En excluant les séries, j’arbitre environ 55 parties chaque année, soit 35 ou 36 dans la LHJMQ et les autres dans la Ligue américaine et la Ligue universitaire. Le Championnat mondial de hockey junior était le 4e événement international auquel je participais pour Hockey Canada. J’ai aussi été au Mexique et en Russie arbitrer des tournois des moins de 18 ans» , d’expliquer Maxime, probablement l’un des seuls Canadiens à avoir été heureux de voir le Canada être exclu de la ronde des médailles lors du Championnat mondial junior.

«Nous étions 10 juges de lignes au Championnat mondial junior. Étant donné que tu ne peux pas arbitrer lorsque ton pays est en action, le fait que le Canada ait été éliminé, ça me donnait plus de chances d’être de la finale. J’avais connu un bon tournoi. Je croyais en mes chances!»

Un long parcours

Pour arriver un jour à officier lors d’un match d’envergure comme la finale du Championnat du monde de hockey junior, il faut en avoir arbitré des matchs, et ce, à tous les niveaux. C’est ce qu’a fait Maxime.

«J’ai commencé à arbitrer à l’âge de 15 ans pour me faire un peu d’argent. Mais je jouais double lettre au hockey en même temps et j’avais commencé le football à l’école. J’ai dû faire un choix et j’ai choisi l’arbitrage» , de dire Maxime qui s’est donc retrouvé, à cette époque, à devoir se lever toutes les fins de semaine à 6 h pour arbitrer les matchs novice et atome.

«Jamais je n’aurais pensé me rendre jusqu’à la LHJMQ, mais j’ai persévéré, j’ai commencé à arbitrer dans le deux lettres, puis dans le midget et le junior AAA. En gravissant les échelons, tu te mets à y croire.»

Maxime y a cru. Il a redoublé d’ardeur à l’entraînement, amélioré son coup de patin, son endurance, jusqu’à ce que l’appel vienne enfin.

«J’étais au gym et mon superviseur m’a appelé pour m’annoncer que je faisais le saut dans la LHJMQ. C’était il y a une dizaine d’années. Je m’en rappelle encore. J’étais très heureux.»

À 5 pieds et 9 pouces, Maxime est conscient qu’il n’est pas vraiment «le prototype» , comme il le dit si bien, d’un arbitre de la Ligue nationale de hockey, mais, «on ne sait jamais» , ajoute-t-il.

D’ici à ce qu’il effleure ce rêve, il aimerait bien être de la Coupe Memorial ou arbitrer lors d’un match olympique.

«Si j’y arrivais avant la retraite, ce serait un bel accomplissement!» , a conclu celui qui n’a pas l’intention d’accrocher ses patins de si tôt.