Âgés de 8 à 18 ans, ces jeunes mordus de tennis auront disputé pas moins d’une centaine de rencontres au cours de l’été. Pierre-Olivier Jean, coordonnateur de Tennis Laurentides, organisme qui veille aux activités de cette ligue, se réjouissait évidemment de ces chiffres, quelques jours après la tenue de la grande finale qui servait à couronner les équipes championnes dans les catégories A, B et C. Selon lui, l’intérêt exponentiel pour le tennis dans la région ne se dément plus.
«En 2011, la Ligue rassemblait 280 joueurs réunis dans 19 équipes. Il y a cinq ans, nous comptions seulement cinq formations», retrace Pierre-Olivier Jean.
Facteurs d’accroissement de popularité
«Les infrastructures y sont pour quelque chose. Il y a plus de terrains dans la région», a indiqué Pierre-Olivier Jean. Ce dernier est aussi d’avis que, parallèlement, les efforts plus soutenus des services des loisirs des municipalités pour assurer la promotion de ce sport expliquent en partie le phénomène de popularité grandissante.
Ajoutez à cela plusieurs vecteurs d’influence. Que dire des réussites canadiennes et québécoises en la matière comme celles de la célébrité blainvilloise Aleksandra Wozniak, de sa concitoyenne Kimberley-Ann Surin (qui a choisi cette année, pour sa part, de poursuivre son développement avec la NCAA en Arkansas) et, moins étroitement et à plus grande échelle, les succès d’Eugénie Bouchard, Stéphanie Dubois et Milos Raonic, la présence accrue du tennis à la télévision et l’efficacité prouvée du programme du Centre national d’entraînement, situé pas très loin, au stade Uniprix, à Montréal.