«Son foie se retrouve maintenant dans le ventre d’une petite fée de deux mois, dont l’état s’aggravait à Sainte-Justine. Son cœur travaille à l’Hôtel-Dieu de Québec. Ses poumons inspirent et expirent à Toronto. Ses reins ont été greffés à Montréal sur deux personnes différentes. Son pancréas a été récupéré», écrivait Michel Bourassa en septembre 2007, dans le quotidien La Presse.
La décision de donner les organes de Claudie s’est prise durant les jours et les heures qui ont suivi son décès. Il a fallu, en dépit de l’horrible douleur, y réfléchir avant d’y consentir. Aujourd’hui, Michel Bourassa s’est donné comme mission de promouvoir et de sensibiliser les jeunes à l’impact du don afin qu’ils en discutent avec leurs parents, et ce, grâce au premier Tournoi de golf Claudie Bourassa qui se déroulera le mercredi 16 septembre au Club de golf de Lachute (voir autre texte).
Quelques faits
Selon le site Internet, Québec-Transplant, «tout individu intubé sous respiration assistée, chez qui l’on soupçonne, anticipe ou constate un décès neurologique est un donneur potentiel pour le don d’organes. Ce bassin ne représente toutefois qu’environ 1,4 % des patients décédés lors d’une hospitalisation dans un centre de courte durée, peu importe la cause du décès (CMQ, 2003)».
De plus, il faut savoir que moins de 1,5 % de la population du Québec répond aux exigences relatives aux donneurs d’organes. La majorité des donneurs potentiels se trouvent dans un nombre restreint d’hôpitaux. Une étude réalisée par le Collège des médecins du Québec, en collaboration avec Québec-Transplant, basée sur des données de l’année 2000, évaluait que 60 % des donneurs se retrouvaient dans dix hôpitaux où l’on compte dix donneurs potentiels et plus. À eux seuls, les quatre hôpitaux de traumatologie tertiaire adulte québécois recevaient 38 % des donneurs potentiels (CMQ, 2003).
Pour plus de renseignements: [www.quebec-transplant.qc.ca].