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Les Phénix passent en finale

Le gardien blainvillois Simon Leiva a arrêté 21 rondelles en plus de résister aux assauts de ses adversaires qui n’ont pas été tendres à son endroit.

Les Phénix passent en finale

Publié le 15/03/2012

Les Phénix du collège Esther-Blondin ont accédé à la grande finale de la Ligue midget AAA en l'emportant 7-4, mercredi soir, au Centre multiglace de Lachenaie, aux dépens des Estacades de Trois-Rivières.

Les ouailles de Paulin Bordeleau ont frappé tôt en profitant d’un double avantage numérique pour ouvrir la marque. Frédérick Gauthier était bien placé devant le filet adverse pour toucher la cible.

Les Phénix ont passablement dominé le reste de la période, mais les joueurs du collège Esther-Blondin ont manqué de précision. Quand la précision y était, Gabriel Forcier faisait l’arrêt grâce à des acrobaties.

Avec deux secondes à faire à l’engagement, les Phénix évoluaient à cours d’un homme, quand Alexandre Grenier a doublé l’avance des siens en acceptant une magnifique passe de Laurent Dauphin.

Le pointage est demeuré ainsi jusqu’à ce qu’Esther-Blondin profite de l’indiscipline des Estacades pour marquer trois buts, en 1:42. Le Blainvillois Daniel Audette a fait dévier un tir de Gauthier. David Storto a aussi marqué en jeu de puissance et Sébastien Lemieux a fait scintiller la lumière rouge à forces égales.

Les Trifluviens ont eu un premier soubresaut en déjouant le Blainvillois Simon Leiva pour la première fois, par l’entremise de François Aubry.

En allant célébrer le filet, Anthony Richard a fait exprès pour entrer en contact avec Leiva. Il a été chassé pour quatre minutes. Il n’en fallait pas plus pour que Gauthier réussisse son deuxième du match.

Des coups salauds

Les gestes disgracieux se sont ensuite multipliés. L’arbitre Simon Tartre a décerné le plus de pénalités possibles, pour garder le contrôle du match, et il a eu l’aide d’un juge de ligne pour y parvenir.

«Ils ont joué de cette façon tout au long de la série, a expliqué Bordeleau. Chaque fois qu’on prenait une avance de deux buts, ils tentaient de nous intimider.»

L’attaquant des Phénix Alexandre Caron-Roy s’est dirigé vers un joueur adverse pour lui asséner un violent coup de bâton dans les jarrets, geste que Tartre n’a pas vu, mais que son juge de ligne lui à signalé au premier arrêt de jeu.

Caron-Roy s’est retrouvé au cachot pour quatre minutes et les Estacades en ont profité pour marquer à deux reprises.

Ces deux buts ont semblé redonner espoir aux hommes de Gilles Bouchard, qui ont du même coup calmé leurs ardeurs et se sont remis à jouer au hockey.

La troisième période a donné droit à du bon hockey dans l’ensemble, si ce n’est que Bouchard, l’entraîneur des Estacades, semblait avoir besoin d’une oreille attentive pour écouter ses tracas.

Chaque fois que l’officiel signalait ou non une pénalité, il ouvrait la porte pour lui piquer une jasette. Quand l’officiel n’allait pas à sa rencontre, il envoyait un assistant ou un capitaine le faire à sa place.

Finalement, en troisième période, chaque formation a réussi un but pour porter la marque à 7-4.

En mode attente

Dans l’autre série demi-finale, le Blizzard du séminaire Saint-François a disposé des Gaulois du collège Antoine-Girouard pour prendre les devants 3-2 dans la série qui se transporte au PEPS de l’Université Laval, vendredi, pour la présentation du sixième match.

Pour le moment, aucune des deux équipes n’a remporté un match sur sa patinoire dans cette série.