Les protégées de Pierre Savoie avaient pourtant pris les devants, au début de la deuxième, sauf qu’elles ont stagné à 30 points pendant plus de six minutes. «C’est l’histoire de notre saison, a lancé Savoie. Nous connaissons de bonnes séquences, mais ensuite on tombe à plat.»
Les Nordiques menaient 38-34 avant d’être doublées par leurs adversaires dans le dernier droit. Un changement de règlement est probablement à l’origine de cette baisse de motivation. «Avant, les trois premières équipes se classaient pour les régionaux, mais cette année, il n’y a que deux équipes. Comme nous sommes quatrièmes, nos chances sont nulles d’atteindre le second rang, de dire l’entraîneur. Audrey Morris et Caroline Champagne qui sont mes joueuses les plus régulières depuis le début de la saison ne sont plus aussi efficaces depuis le retour du temps des Fêtes.»
Un bon début de saison
Les Nordiques ont entamé la saison avec une fiche de quatre victoires et un revers, mais la saison a pris une autre tangente à la suite d’un affrontement avec les filles du Cégep de l’Héritage, en Outaouais.
Les Térésiennes ont perdu la rencontre 61-60 contre cette formation qui occupe présentement la deuxième place. «À partir de ce moment-là, nous avons perdu quelques matchs par une petite marge de points», poursuit Savoie.
L’organisation savait que les Nordiques ne possédaient pas les outils nécessaires pour rivaliser avec le Collège du Vieux-Montréal, qui n’a pas subi de revers depuis le début de la saison. Selon l’entraîneur, le manque de joueuses de grande taille est l’une des raisons pour les quelles sa formation a connu sa part de difficultés depuis le début de la saison. 
«L’an prochain, on en sera à notre première année d’un plan de reconstruction de deux ou trois ans. Deux futures joueuses de plus de 5p10 sont d’ailleurs ici, aujourd’hui (mercredi), pour voir la partie», précise l’entraîneur.
Une année de reconstruction, il va sans dire, puisque les cinq joueuses partantes de l’équipe ne seront pas de retour. Morris, Champagne, Véronic Boudrias, Sarah Bouchard et Amélie Clément ont disputé leur dernier match à domicile.
Elles ont toujours deux matchs à disputer à la saison régulière.

Lui et ses coéquipiers ont profité de la visite des pauvres représentants du Collège régional de l’Assomption pour franchir le cap des 100 points, en l’emportant 101 à 60. Carrier a contribué de belle façon avec un total de 38 points. 
Pour y parvenir, le numéro 6 des Nordiques a marqué pas moins de 12 paniers de trois points, brisant ainsi la marque de 11 de la ligue collégiale AA. Il a ajouté un panier de deux points après avoir manqué un lancer du centre-ville. 
«Les gars s’étaient donné comme objectif de marquer plus de 100 points et d’aider Martin à battre le record», a expliqué l’entraîneur de la formation térésienne, André Gélineau. 
Le barbu de Lionel-Groulx a commencé la rencontre en force en enfilant sept paniers de trois points, dès la première demie. Lors de la seconde, il s’est mis à rater la cible, si bien que la centaine de personnes présentes dans le gymnase du Collège retenait son souffle. 
Il en a manqué environ six ou sept, avant de retrouver la touche. Il restait six minutes de jeu quand il a finalement réussi son douzième. Quelques secondes plus tard, son entraîneur l’a retiré, non seulement pour permettre à d’autres de jouer, mais aussi pour que le jeune homme puisse savourer ce moment. 
D’un trait, tout le monde s’est levé pour lui offrir une belle ovation et l’accolade avec son entraîneur voulait tout dire. Carrier venait de finir sa carrière sur une note plus que positive, raflant facilement le titre du meilleur marqueur sur des tirs du centre-ville. 
D’autres finissants
Avec la victoire dans la poche et les 100 points résolument à la portée des Nordiques, Gélineau a décidé d’offrir un moment de gloire à chacun de ses joueurs qui en était à son dernier match à domicile. Tour à tour, Mathieu Gagnon, Julien Giroux, Daniel B. Bouchard et Charles-Hugo Faucher ont quitté le terrain sous un tonnerre d’applaudissements. 
Il n’en restait qu’un sur le terrain et c’était le deuxième meilleur marqueur de l’équipe, Alexandre Ouimet. Le numéro 10 a réussi le panier permettant aux Nordiques de franchir le cap des 100 points. 
Puis à son tour, l’entraîneur l’a remplacé par un plus jeune. «C’était important pour moi d’agir ainsi. Ils n’auront plus la chance de rejouer ici et on se croise les doigts pour que la saison se poursuive», dit-il. 
Pour ça, ils devront finir parmi les deux premiers de la division 2 du collégial AA. Au moment d’écrire ces lignes, ils occupaient le premier rang, mais ils avaient jusqu’à quatre parties de plus de jouées que certains adversaires. 
Rosemont devrait finir au premier rang. Cette formation n’a besoin que d’une victoire au cours de ses trois prochains matchs pour s’assurer de la première place. L’équipe de Nouvelle-Frontière pourrait venir jouer les trouble-fêtes. Elle a toujours quatre matchs à disputer et besoin de jouer pour ,500 pour passer devant les Térésiens.

Martin Carrier vole le show

C’est en présence d’une centaine de membres Optimistes réunis au chalet du Parc du Domaine vert, dont le vice-président international Gérard Bourcier, l’ex-gouverneure 2007-2008, Thérèsa Tremblay, la gouverneure élue pour 2009-2010, Pierrette Ricard, la lieutenante-gouverneure de la zone 2, Aline Savard, et la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, que Jean-Paul Poirier a été intronisé officiellement dans ses fonctions. 
La mission première des Optimistes est de venir en aide à la jeunesse et favoriser son épanouissement en inspirant le meilleur chez les jeunes. Il faut mentionner que le district ouest du Québec comprend plus de 75 clubs des régions des Laurentides, de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue. Ces clubs sont répartis en 13 zones, dont la zone 2, qui comprend les clubs de Sainte-Thérèse, Boisbriand, Blainville, Lorraine, Saint-Eustache, Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Pointe-Calumet, Oka et Saint-Augustin. 
Jean-Paul Poirier est le sixième membre des Basses-Laurentides à devenir gouverneur. Les autres gouverneurs ont été Michel Bourgeois, de Bois-des-Filion (1979-80), André Jobin, de Saint-Eustache (1986-87), Jules Malchelosse, de Sainte-Anne-des-Plaines, (1988-89), Guy Courchesne, de Boisbriand (1990-91), Michel Bastien, de Sainte-Marthe-sur-le-Lac (2003-04), et Christian Bourassa, de Sainte-Thérèse (2005-06). 
Jean-Paul Poirier s’est impliqué ardemment depuis ses débuts comme membre du club de Sainte-Thérèse. Il a été président de son club en 1997-1998, puis lieutenant-gouverneur de la zone 2 en 2001-2002, avant d’être adjoint au gouverneur en 2002-2003. Il est impliqué depuis ce temps au sein de l’exécutif du district ouest du Québec. 
«Je veux souligner le travail des Optimistes au sein de la communauté. En tant que mairesse, je suis en mesure de témoigner de leur grande contribution auprès de nos jeunes. J’aimerais féliciter notre citoyen Jean-Paul Poirier pour son engagement envers tous les clubs», a affirmé la mairesse Sylvie Surprenant. 
Jean-Paul Poirier a lancé son thème de l’année qui s’intitule «L’Optimisme, un outil pour la vie» avant de déclarer: «Je suis fier de l’ensemble des clubs Optimistes de notre district. Nous sommes là pour inspirer le meilleur chez les jeunes et également leur transmettre un outil pour la vie.»
M. Poirier a aussi son Programme du gouverneur pour les jeunes. Il a invité les élèves de 5e et 6e année ainsi que ceux du secondaire à participer au concours Raconte-moi ton histoire. L’élève n’a qu’à inventer un conte où il est lui-même le héros. Le concours est en vigueur jusqu’au 1er avril. 
Les jeunes peuvent trouver les règlements du concours du Programme du gouverneur en visitant le site Internet à l’adresse [www.doq-optimiste.org] et en cliquant sur l’onglet documents utiles. Il est aussi possible de joindre le responsable du programme, Richard Boily au 450-473-3483. Les clubs Optimistes ont également un Gala artistique et un concours d’essai littéraire pour que les jeunes puissent se mettre en valeur. Il suffit de contacter le club Optimiste de votre localité pour en savoir davantage.

Les Nordiques perdent au jeu du yo-yo