«Ça s’annonce bien», avance l’entraîneur-adjoint du Club de plongeon L’Envol, Mathieu Charbonneau, satisfait de la tenue de ses protégés.
À Nepean, le Blainvillois Nicolas Bélair est monté sur la deuxième marche du podium, chez les 14-15 ans, au tremplin de 1m, et il a terminé quatrième au 3m. À ces deux épreuves, il a obtenu ses premiers standards afin d&#8217;accéder au niveau national. Pour confirmer sa place aux Championnats canadiens de son groupe d&#8217;âge, il devra refaire une deuxième fois ces standards, d&#8217;ici la fin de la saison.
Médaillé de bronze au 1m dans la catégorie 14-15 ans, Vincent Therrien, de Mirabel, de même que Mathis Desrochers, de Saint-Hyppolite, classé cinquième au 3m, 4e à la plateforme et 7e au 1m chez les 12-13 ans, ont également réalisé leurs premiers standards.
Deux triplés à Gatineau
Une délégation de 19 plongeurs de L’Envol s’est rendue à Gatineau, pour le Championnat provincial espoir, et le club a obtenu le deuxième rang du classement par équipe en amassant un total de 360 points pour terminer non loin derrière CAMO, en première place, grâce à une récolte de 377 points.
L’Envol a fait une excellente récolte en amassant plus d’une vingtaine de médailles et réussissant notamment deux triplés chez les hommes, au 1m et au 3m chez les 12-13 ans (classe C).
Dominic Thompson, de Mascouche, Alexis Dubois-Guernon, de Saint-Eustache, et Bruno Joly, de Mirabel, ont été décorés respectivement d&#8217;or, d&#8217;argent et de bronze au tremplin de 1m. Au 3m, Dubois-Guernon l&#8217;a emporté, devançant Thompson et Joly. «C’est une belle surprise, convient Charbonneau. Nous avons des chances de dominer la catégorie cette saison. »
Le jeune Édouard Juteau a grandement contribué à la récolte de l’Envol en montant trois fois sur le podium, dans la catégorie des 9 ans et moins. Premier au 3m, le Blainvillois a également obtenu deux deuxièmes places au 1m et à la plateforme. «Il y avait un peu moins d’athlètes inscrit dans cette catégorie, mais Édouard a démontré qu’il était fort. Il risque de s’améliorer encore puisqu’il fait maintenant partie du programme sports-étude», explique l’entraîneur Charbonneau.
Parmi les autres performances à souligner, Émilie Hingray, aussi de Blainville, a également bien fait en montant sur la plus haute marche du podium à la plateforme, chez les 10-11 ans (classe D). Elle a aussi fini cinquième au 1m et sixième au 3m. «Émilie connaît une amélioration énorme depuis la saison dernière. Elle est beaucoup plus constante sur le plan de sa stabilité et de sa technique», constate Charbonneau.
Médaillée de bronze à la plateforme chez les 12-13 ans, une autre Blainvilloise, Sarah Jodoin Di Maria, a aussi impressionné. «Elle vient tout juste de commencer le plongeon et elle se démarque déjà. C’est très prometteur.»
C’est à domicile que s’exécuteront les plongeurs, ce week-end, à l’occasion des Finales régionales des Jeux du Québec et du Championnat régional de Blainville. Plus de 70 plongeurs de L’Envol seront de l’action.

Ce sont 64 équipes de catégories BB, CC, A, B et C qui se sont affrontées à l&#8217;aréna local. En tout, les glaces boisbriannaises ont été le théâtre de 111 joutes impliquant des joueurs âgés de 9 et 10 ans, durant ces deux semaines.
Atome C
Huit équipes de niveau C, dont les Bastions 2 de Blainville et le Laser-1 de Boisbriand-Sainte-Thérèse, ont pris part au tournoi. Si le Laser a rapidement été éliminé, les Bastions se sont rendus jusqu&#8217;en demi-finale, où ils se sont inclinés face aux Éperviers de Beauport, par la marque de 1 à 0.
Beauport a ensuite enlevé les grands honneurs de son niveau, grâce à une victoire de 2 à 1 en finale contre Saint-Jérôme.
Atome B
Parmi les 16 équipes de niveau B, le Laser-1 de Boisbriand–Sainte-Thérèse a remporté de brillantes victoires de 4-0 et 6-3 contre l&#8217;Île-Perrot et La Prairie, avant de s&#8217;incliner 4-0 face aux Concordes de Mirabel. Mirabel a ensuite subi l&#8217;élimination en demi-finale, comme les Patriotes-2 de Saint-Eustache.
En grande finale de niveau B, Saint-Jérôme a remporté une victoire serrée de 4 à 3 face à l&#8217;Outaouais.
Atome A
Dans le niveau A, ni les Bastions 1 de Blainville, ni le Laser-1 de Boisbriand–Sainte-Thérèse, ni les Aigles de Sainte-Anne-des-Plaines n&#8217;ont pu se démarquer face aux 13 autres équipes. En finale, Laval a remporté les honneurs avec une victoire de 4 à 1 sur Saint-Eustache.
Atome CC
Douze équipes ont pris part au tournoi dans cette catégorie, dont Blainville et Boisbriand–Sainte-Thérèse. Le Laser a remporté deux victoires, mais s&#8217;est incliné 2-1 dans son premier match, face à l&#8217;équipe qui allait finalement tout rafler, les Panthères du Lac des Deux-Montagnes. Cette dernière équipe a remporté la finale par la marque de 2 à 1, face aux Draveurs de Mont-Laurier.
Atome BB
Au niveau atome BB, le Laser de Boisbriand–Sainte-Thérèse a subi la défaite à ses trois matchs. Le tournoi dans cette catégorie a été remporté par les Sieurs de Terrebonne, qui ont blanchi en finale les Loups des Collines de l&#8217;Outaouais, par la marque de 4 à 0.
Précisons que dans la catégorie atome CC, les champions, les Panthères du Lac des Deux-Montagnes, ont vu quatre de leurs joueurs s&#8217;inscrire parmi les dix meilleurs marqueurs du tournoi. Le meilleur buteur, toutes catégories confondues, est Louis-Philippe Pié, des Dragons de Saint-Rémi, niveau A, avec huit buts en quatre matchs.
Finalement, soulignons que les trois meilleurs marqueurs de la catégorie atome BB, avec des récoltes respectives de 13, 11 et 10 points en cinq matchs, sont Félix Trudeau, William Gagnon et Samuel Pilon, trois porte-couleurs de l&#8217;équipe championne, les Sieurs de Terrebonne.

De l’action à Boisbriand

C’est la première fois qu’un Canadien remporte une compétition de cette envergure. Le meilleur résultat pour un représentant de l’unifolié, jusqu’ici, avait été une sixième place réalisée par l’Albertain Glenn Rupertus, en 1993.
Quant à Le Guellec, il avait terminé au septième rang en 2009, en plus d’enlever la sixième place au sprint lors des Jeux olympiques de 2012. Cependant, c’est en 2004 qu’il avait commencé à faire écarquiller les yeux en remportant les Championnats du monde chez les benjamins.
Une course historique
Le Guellec a été parfait lors de ses deux présences au champ de tir, ce qui lui a permis de stopper le chronomètre à 25 minutes 10,4 secondes, soit 18 secondes de mieux que son plus proche poursuivant, le Français Alexis Bœuf.
L’Autrichien Christoph Sumann a fini troisième, accusant un retard de 24,8 secondes. Bœuf et Sumann ont raté chacun une cible.
«Quand j’ai terminé mon tir en position debout, mon entraîneur m’a dit que j’étais cinq secondes devant le deuxième. C’était la surprise totale, mais ça m’a donné le feu dont j’avais besoin», a expliqué le biathlonien de 27 ans à Sportcom.
Parti 38e, Le Guellec a dû attendre plusieurs minutes avant d’avoir la confirmation de sa victoire. «Quand j’ai traversé la ligne, je ne voulais pas fanfaronner, la course était encore jeune. C’est le fun de voir ton nom en haut quand tu finis. Ça veut dire que tu vas sûrement terminer dans le top 5 ou le top 10, mais que ça tienne jusqu’à la fin&#8230; c’était inespéré», a-t-il continué.
Encore des choses à prouver
Pour Jean-Philippe, cette victoire démontre que c’est possible pour les Canadiens de réussir dans cette discipline, comme l’a fait Myriam Bédard en remportant cinq Coupes du monde.
«Ça démontre que nous avons un bon programme au Canada, a-t-il déclaré. J’ai toujours voulu démontrer que c’est possible pour les Canadiens, que ce ne sont pas juste les Européens qui peuvent gagner. Un peu comme l’ont fait Devon Kershaw et Alex Harvey en ski de fond.»
Même si cette victoire est un soulagement pour celui qui a dû combattre une mononucléose la saison dernière, Le Guellec espère que ce soit seulement un début.
«Oui, c’est une victoire, mais je pense que j’ai encore des preuves à faire. Ça démontre que c’est une possibilité et mon but sera de remettre le pied dans la porte le plus souvent possible cet hiver.»
Au lendemain de ce moment de gloire, Le Guellec a pris le 16e rang à la poursuite de 12,5 kilomètres, après avoir raté trois cibles.
Une décision gagnante
C’est en 2003 que les parents de Jean-Philippe ont décidé d’aller s’installer à Shannon, dans la région de Québec, afin que celui-ci se rapproche du centre d’entraînement national à Valcartier.
«Après ses résultats obtenus en sélection nationale, on a vu son potentiel et son talent et, afin de maximiser son entraînement, on a déménagé à Québec. On sauvait au moins une heure trente minutes de route par jour et ça, c’est quand on ne se rendait pas à Québec», a expliqué Lise Le Guellec.
Il faut admettre que cette décision a été payante pour Jean-Philippe qui, dès la saison suivante, devenait champion du monde benjamin au sprint.
Les Le Guellec sont arrivés à Lorraine en 1997 lorsque Jean-Philippe était en cinquième année et c’est une fois sa 4e secondaire terminée qu’ils ont pris la direction de Québec.

L’Envol fait belle figure