Les ouailles d’Emmanuel Macagno et de Mario Lachance ont bien failli revenir du Tournoi du Lac-Saint-Louis avec le titre de champion en poche. Les jeunes de la formation U-12 ont été incapables de marquer en finale contre Ottawa au cours du temps réglementaire et des deux quarts de prolongation, si bien que la rencontre s’est soldée par une défaite en tirs de barrage. Au cours des trois autres rencontres préliminaires, les Blainvillois avaient défait Lanaudière 1-0, Lachine 3-0, et avaient fait match nul 1-1 contre l’Île-Bizard. Devant, on retrouve Yannick Lauzon alors que sur la deuxième rangée on peut reconnaître Philippe Beaulieu, Lucas Da Costa, Aymeric Bigand, Guillaume Doucet-Grenier, Raphaël Williams-Claudio et William-Xavier Éthier, et derrière on aperçoit Charles Bertrand, Tommy Lee Jung, Zachary St-John, William Corbeil, Simon De Petrillo, Simon Lachance, Alexis Macagno, Charles-Alexy Côté, l’entraîneur Mario Lachance et la gérante Josée Paiement. L’entraîneur Emmanuel Macagno, Gabriel Bouchard, Louis-Michel Amiot et Alexandre Caron-Brulotte étaient absents lors de la prise de photo.

Le U-12 de Blainville s’incline en finale

«L’histoire se répète. Nous avons des occasions de marquer, mais nous ne mettons pas le ballon dans le filet tandis que l’adversaire le fait», affirme d’emblée Sophie Drolet, entraîneuse-chef de la formation. 
Il s’agit d’un cinquième match sans que le Rouge et Blanc marque un but. 
Selon elle, ses joueuses n’ont pas joué un mauvais match pour autant. «Nous manquons de finition. […] Nous axons là-dessus en entraînement, mais c’est difficile de reproduire le stress vécu lors d’un match», indique-t-elle. 
«Lors d’une rencontre, les filles sont stressées. Elles veulent marquer un but, elles savent qu’elles en sont capables, mais qu’elles n’y arrivent pas. Chaque occasion de marquer devient une occasion importante», convient Drolet. 
En séances d’entraînement, le FC Boisbriand exerce le déplacement du ballon et son offensive. La formation démontre la pire attaque de la Ligue, mais l’une des meilleures défensives, d’après les statistiques. «Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas capables de créer des chances de marquer. Nous en créons assez pour gagner, mais ça ne se concrétise pas au jeu», avoue-t-elle. 
Par ailleurs, Sophie Drolet souligne le travail de sa gardienne, Vicky Du Plessis, la joueuse la plus constante actuellement. 
En vue de la prochaine rencontre, les Boisbriannaises s’entraîneront autour du ballon et apprendront à «jouer dans le dos de l’adversaire». Elles reverront également la façon de récupérer le ballon pour relancer l’attaque ensuite. 
L’entraîneuse admet qu’il faut que les filles gardent confiance. «Nous passons par toute la gamme des émotions: la frustration, le stress, le découragement, l’encouragement. […] Nous avons besoin de retrouver un peu de plaisir. Il faut trouver le moyen de s’assurer de remettre du plaisir dans le jeu, car après tout, il s’agit d’un jeu», estime-t-elle. 
Le FC Boisbriand affrontait l’équipe de Saint-Hubert, vendredi dernier. Pour connaître le résultat de la rencontre, consultez le [www.tsisports.ca/sc/soccer/ligue/index.htm].

L’histoire se répète

Brunelle était classé 105e en Amérique du Nord par les dépisteurs de la centrale de la Ligue nationale. L’attaquant de 19 ans se fiait beaucoup à cette donnée. «Avec ce classement, je m’attendais vraiment à être repêché. Il y avait des attentes de ma part et de mon entourage.» Le Boisbriannais ne cache pas la déception d’avoir été ignoré par les équipes de la LNH. «Ce fut une grosse déception, surtout que je m’étais déplacé en Californie et tout», a expliqué Brunelle.
Les Canadiens lui lancent un appel
À peine sortie du Staples Center de Los Angeles, l’agent de Jonathan, Enrico Ciccone, a reçu un appel de la Sainte-Flanelle. Ceux-ci voulaient l’inviter à revenir à l’intérieur de l’édifice afin de discuter avec lui. L’organisation en a profité pour inviter personnellement Brunelle au camp de perfectionnement du Canadien qui prend présentement place au complexe d’entraînement du Bleu-Blanc-Rouge à Brossard.
Ils en ont aussi profité pour lui remettre casquette et gilet à l’effigie de la formation, geste qui fut fort apprécié du concerné. 
«Je quittais à peine l’aréna qu’ils m’ont appelé. Je quittais sans rien dans les mains, tout déçu, et voilà qu’ils m’invitent au camp et me remettent un chandail. Ce fut tout un geste de leur part», a expliqué l’attaquant joint à son hôtel du Quartier DIX30 de Brossard.
Camp de perfectionnement des Canadiens
Le Boisbriannais participe actuellement au camp de perfectionnement des Canadiens qui se tient à Brossard. «J’étais pas mal nerveux à mon arrivée avec le groupe, mais j’ai rapidement pris le contrôle de mes émotions», a-t-il raconté. «Connaissant déjà les lieux et l’amphithéâtre, je me sentais déjà plus à l’aise», a ajouté Brunelle. À ce camp, Brunelle va côtoyer les Maxwell, Subban, White et le premier choix des Canadiens au dernier repêchage, le défenseur et armoire à glace Jarred Tinordi. 
«Tinordi est un très gros bonhomme qui jouera dans la LNH. C’est un bon défenseur défensif et il faudra être patient avec lui», a-t-il mentionné.
Brunelle espère recevoir une invitation au camp des recrues en septembre prochain. «Les dirigeants vont nous rencontrer vendredi à la fin du camp pour nous donner l’heure juste. J’espère bien me faire inviter au camp des recrues», a-t-il terminé.