Pour l’occasion, plusieurs invités de marque se sont présentés au centre de la patinoire, à l’aréna de Blainville, afin de procéder à la traditionnelle mise au jeu protocolaire devant des gradins bien garnis. Parmi eux, Dominic Ricard, conseiller technique à la LHPS et l’un de ses fondateurs, se tenait bien droit, au milieu de la glace, l’air fier de voir l’école Lucille-Teasdale, «encore une de plus» devait-il songer, joindre officiellement la ligue, portant ainsi à 23 le nombre d’écoles membres, 96 équipes et plus de 1500 joueurs.
C’est à titre de dirigeant du programme de hockey au Collège Saint-Bernard de Drummondville que M. Ricard a contribué à la fondation de la LHPS, en 2009.
«Nous étions à cette époque cinq écoles membres-fondatrices. La ligue ainsi formée comptait une centaine de joueurs. Nous avions tous des programmes de hockey et, surtout, tous la même vision de scolariser nos jeunes en se servant du hockey comme levier de motivation», a expliqué celui qui fut notamment, pendant plusieurs années, directeur général des Voltigeurs de Drummondville dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
La réussite scolaire : une priorité
Ce n’est par ailleurs pas un hasard si la ligue porte le nom de «Ligue de Hockey Préparatoire Scolaire» puisque la réussite scolaire de ses étudiants-athlètes est une priorité.
Le responsable académique de chacune des 96 équipes doit d’ailleurs soumettre les résultats académiques de ses porte-couleurs sur une base régulière à la LHPS. Martin Pouliot est celui qui occupe cette fonction à Lucille Teasdale.
«Le but principal de cette ligue est l’encadrement scolaire, de dire M. Pouliot. Oui, c’est du hockey, mais la priorité, c’est l’école. Des suivis au niveau des résultats scolaires et du comportement sont donc réalisés de façon quasi-quotidienne. Je suis en communication constante avec les coordonnateurs du programme et les entraîneurs.»
Rapports mensuels
Les enseignants ont également un rôle important à jouer dans le développement académique des étudiants-athlètes qui sont sous leur charge. Ils doivent, entre autres responsabilités, remplir un formulaire de suivi mensuel pour chacun d’eux, un formulaire qui est ensuite acheminé à la LHPS.
«Dans celui-ci, a mentionné Martin Pouliot, on retrouve les résultats académiques des élèves et les comportements observés. Tous les parents sont ensuite appelés. Je leur fais alors un rapport pour chacune des matières de leur enfant.»
Les élèves avec certaines difficultés peuvent alors être invités à se présenter en période de récupération ou même à faire appel à un professeur privé pour s’améliorer dans certaines matières. Ils doivent absolument réussir. Dans le cas contraire, on pourrait aller jusqu’à leur retirer le droit de jouer.
Soulignons que la plupart des parties de la saison régulière de la LHPS sont disputées les week-ends, lors de mini-tournois organisés par les différentes écoles hôtesses. Ce tournoi aura lieu à Blainville, en février prochain. Quant aux entraînements, ils ont lieu le matin, de trois à quatre fois par semaine, avant le début des classes.
Il semble que les enseignements transmis sur la glace aient déjà porté leurs fruits puisque, après huit parties, la fiche de l’équipe M-15 est de sept victoires et une défaite. La formation M-17 connaît aussi du succès elle qui en quatre matchs, a cumulé un dossier de deux victoires, une défaite, et une défaite en prolongation.
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