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Kody Dupuis | Entre Blainville et Shawinigan, de père en fils

Photo : Vincent Letourneau – Kody Dupuis lors de son premier match à domicile en carrière au Centre Gervais Auto de Shawinigan, le 28 décembre dernier.

Kody Dupuis | Entre Blainville et Shawinigan, de père en fils

Publié le 30/09/2023

Le numéro 16 de Pascal Dupuis a beau être immortel au sein de l’organisation des Cataractes de Shawinigan depuis 2017, ces jours-ci, l’imposante bannière au plafond n’est qu’une preuve secondaire de l’héritage du Blainvillois. En fait, c’est sur la glace qu’il faut regarder, pour y trouver le numéro 96 porté par Kody Dupuis, son fils.

En juillet 2022, l’attaquant rejoignait son père, aujourd’hui actionnaire et entraîneur adjoint, en étant repêché en 5eronde, 88e au total, par le club de la Mauricie. Dès lors, à 16 ans, le Blainvillois natif de St. Paul, Minnesota, où son père évoluait à l’époque, a su écrire la première page de sa propre histoire avec les « Cats ».

« À Noël, d’arriver du midget AAA, d’obtenir de plus en plus de temps de glace, avec l’expérience que je prenais, je pense que j’ai grandi beaucoup », raconte le hockeyeur rencontré dans le hangar du Centre d’Excellence Sports Rousseau, entre une victoire face à l’Armada et un retour en autocar éminent vers « Shawi ».

Photo : Vincent Letourneau – Bien que toujours sur les traces de son père, Kody Dupuis est définitivement entrain de forger sa propre histoire avec les « Cats ».

Objectif : gagner en équipe

De décembre à mars, en plus de cinq joutes supplémentaires d’après-saison, Kody Dupuis a pris part à 31 rencontres avec la troupe de la Cité de l’Énergie, y récoltant six points au passage. L’exploit n’est pas moindre, des 180 joueurs de sa cuvée sélectionnée de la 5e à la 14e ronde, seuls quatre ont pris part à 30 matchs et plus dès leurs saisons recrues. Avec ce succès hâtif en poche, le principal intéressé mise sur la même recette en lever de rideau de sa deuxième campagne.

« C’est d’évoluer en tant que joueur et en tant que personne, de prendre le temps de glace que le coach me donne et après ça on verra pour les points, mais l’important c’est de gagner en équipe, alors c’est ça mon objectif », indique celui qui compte déjà deux points en deux rencontres cette saison.

Photo : Vincent Letourneau – Aux yeux du principal intéressé, son sens du hockey jumelé à son implication sur la glace compensent pour son petit gabarit.

Talent inné, « sur 200 pieds »

Pour ceux qui ne seraient pas encore familiers avec le jeu de Dupuis, c’est assez simple. « Je dirais que je suis un joueur qui joue très bien sur les 200 pieds de la patinoire, qui utilise son hockey I.Q. pour faire des jeux », s’est-il décrit, disant de cette manière compenser son petit gabarit officiellement listé à 5’07’’ et 145 livres.

Néanmoins, peu importe sa taille, niveau hockey, la force est sans nul doute puissante dans sa famille. Son grand-père Claude a joué dans la LHJMQ, même chose pour son oncle Martin, ainsi que son père Pascal, qui a ensuite atteint les plus hautes sphères de la LNH, amenant même la Coupe Stanley à Blainville en 2016.

« C’est sûr que c’est spécial, en plus qu’il ait aussi joué pour les Cataractes. Il m’a appris beaucoup et il continue encore, alors je suis très content de l’avoir à côté de moi! », achève l’athlète de 17 ans, quittant Boisbriand la tête haute, victoire en main, pour n’y revenir que le 21 mars 2024, alors qu’il sera rendu majeur, à l’aube des séries.

Photo : Archive Nord Info – Fort de son triomphe de 2016 au sein des Penguins de Pittsburgh, Pascal Dupuis, ici avec l’ancien maire Richard Perreault, avait amené la Coupe Stanley à Blainville.