L’athlète de 23 ans, qui pointe au 29e rang au classement de la Fédération internationale de judo, chez les moins de 57 kg, a remporté ses trois premiers combats. Elle a tout d’abord vaincu la Grecque Evangelina Efkarpidi grâce à deux waza-ari avant de battre l’Allemande Johanna Mueller et la Russe Yulia Ryzhova par ippon.
Il a fallu la onzième meilleure judoka au monde dans sa catégorie pour freiner son élan. La Roumaine Corina Oana Caprioru a réussi une clé de bras aux dépens de la Blainvilloise pour mettre un terme à son beau parcours.
«Je suis satisfaite de tous mes combats, sauf de ma demi-finale contre la Roumaine. J’ai fait une erreur et ça m’a coûté cher. Après une mauvaise attaque, nous nous sommes retrouvées au sol. J’étais sous elle et, en me retournant, elle m’a attrapé le bras», a expliqué Melançon à Sportcom.
Dans son combat pour l’obtention de la médaille de bronze, elle se frottait à la Hongroise Hedvig Karakas, sixième au classement mondial et médaillée de bronze aux derniers Championnats du monde. Cette dernière a dû peiner pour l’emporter grâce à un waza-ari.
«Je suis aussi contente de mon duel contre Karakas. La dernière fois, elle m’avait battue en 10 secondes. Cette fois, je ne me suis pas laissé surprendre. Physiquement, elle était cependant plus forte et plus rapide que moi», a-t-elle concédé.
La Blainvilloise est demeurée en Europe puisqu’elle sera en action dès ce week-end au Grand Chelem de Paris, une des compétitions les plus importantes de la saison.