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Gabrielle ne cesse de progresser

Photo Christian Asselin

Gabrielle Geolier a reçu plusieurs offres d’universités américaines.

Gabrielle ne cesse de progresser

Publié le 12/03/2019

Gabrielle Geolier, de Blainville, en a fait du chemin depuis la première fois qu’elle a pris une raquette de tennis dans ses mains, à l’âge de 4 ans. Douze ans plus tard, les universités américaines lui font maintenant de l’œil afin qu’elle joigne leur rang.

Gabrielle Geolier, de Blainville, en a fait du chemin depuis la première fois qu’elle a pris une raquette de tennis dans ses mains, à l’âge de 4 ans. Douze ans plus tard, les universités américaines lui font maintenant de l’œil afin qu’elle joigne leur rang.

Il faut dire que ses performances sur le court ont de quoi attirer l’attention. À la mi-février, lors du championnat québécois des moins de 18 ans, présenté à l’Île-des-Sœurs, celle qui s’entraîne au Complexe sportif Mathers, de Saint-Eustache, a remporté la finale en double (avec sa partenaire Amélie Allard) avant de remporter la finale consolation en simple (5e place).

«Je savais que ce tournoi était important et qu’il fallait que je fasse bien. Les 16 meilleures filles au Québec y étaient. C’était le temps de performer!»

Ces excellents résultats, survenus, faut-il le préciser, alors qu’elle se remettait à peine d’une vilaine blessure à la cheville, lui ont assuré une place sur l’équipe du Québec qui représentera la province aux championnats canadiens, présentés à Toronto, au début d’avril. Pour l’athlète de 16 ans, il s’agira déjà d’une 12e présence à cet événement d’envergure.

«C’est mon année. C’est sûr que j’ai de gros objectifs côté performance. Je vise un podium, et ce, autant en simple qu’en double» .

Sport-études

En 4e secondaire à l’école St-Gabriel, de Sainte-Thérèse, Gabrielle est inscrite au programme sport-études en tennis, ce qui lui permet de se concentrer sur ses études tout en poursuivant la pratique de son sport à un niveau élite.

«C’est vraiment plus facile ainsi, dit-elle. Il m’arrive de partir pour deux ou trois semaines. Ce serait difficile de gérer tout cela dans une autre école» .

Lorsqu’elle parle de «tout cela» , Gabrielle évoque les entraînements, les tournées en Floride, les tournois présentés ailleurs au Canada et même en Europe, et bien sûr, les études qui revêtent une grande importance dans la poursuite de son parcours.

Vers la NCAA

Il ne serait pas surprenant de voir Gabrielle, bourse d’études en main, se retrouver en sol américain, à compter de l’automne 2020, portant fièrement les couleurs d’une université américaine sur le circuit de tennis de la NCAA. Pas moins de 14 universités ont démontré de l’intérêt. Pour le moment, l’une d’elle a une longueur d’avance.

«Je voulais vraiment prendre le temps d’analyser les offres. J’en suis arrivée à trois universités, soit au Kentucky, en Floride et en Californie, mais le Kentucky est mon premier choix, car l’équipe évolue en division un. C’est aussi l’une des universités les mieux cotées dans cette région» .

Quoi que lui réserve l’avenir, Gabrielle reste consciente que ses chances de devenir joueuse de tennis professionnelle sont minces. Son baccalauréat en administration en poche, elle aura les portes toutes ouvertes devant elle.

«Si ça ne fonctionne pas, je ferai d’autres choses! J’aimerais créer des événements sportifs ou être représentante pour une compagnie reliée avec le sport» .