Le sport ayant toujours fait partie de sa vie, il s’est mis à la recherche d’une nouvelle discipline et c’est la course en fauteuil roulant qui l’a accroché.
À 23 ans, il s’est qualifié pour les Jeux du Canada aux 200 m, 400 m et 1 500 m. «J’espérais finir le plus haut possible, mais surtout améliorer mes propres performances et profiter du moment», a‑t‑il lancé.
«C’est un évènement vraiment grandiose avec plusieurs athlètes, a‑t‑il continué. L’ambiance au sein de l’équipe du Québec était incroyable. Tout le monde encourageait tout le monde et c’est ce que je vais garder en mémoire. J’ai tissé beaucoup de liens.»
Du côté de ses performances personnelles, l’athlète de Boisbriand peut dire mission accomplie. Au 200 m, il est monté sur la troisième marche du podium, grâce à un temps de 29,33 secondes.
Le Québécois Jean‑Philippe Maranda a décroché l’or en vertu d’un chrono de 27,87 secondes, tandis que l’argent est allé à Isaiah Christophe (27,88 secondes).
Au 400 m, il a terminé au pied du podium, à un peu plus de 2 secondes du médaillé de bronze, Jean‑Philippe Maranda.
Au 1 500 m, il a complètement éclipsé sa marque personnelle en stoppant le chronomètre à 3 min 47,04 s. Il battait ainsi sa marque par plus de 30 secondes.
Une grève qui décourage
Le Printemps érable a découragé quelques étudiants, dont Francis Hébert, qui fréquentait alors le cégep de St‑Jérôme.
Il a mis ses études collégiales sur «pause», mais il entend bien s’inscrire à l’université prochainement. «Il faut un diplôme d’études collégiales, sauf quand tu atteins un certain âge. Je vais retourner à l’école parce qu’attendre que les choses arrivent, ce n’est pas fait pour moi», a conclu le Boisbriannais.