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Entre les deux oreilles

«Nous les avons bombardées de tirs, mais leur gardienne était très forte et nous avons fini par laisser tomber», raconte Charles Dupéré, l’entraîneur.

Entre les deux oreilles

Publié le 01/03/2012

C'est l'histoire de la saison. Tout comme les joueurs de l'équipe masculine, les hockeyeuses du collège Lionel-Groulx ont toutes les raisons du monde de croire en leurs chances de remporter les matchs, mais il suffit d'un but crève-cœur pour leur faire plier l'échine. C'est ce qui s'est passé lors des deux dernières rencontres.

La fin de semaine dernière, elles ont fait la rencontre du cégep John-Abbott. Elles ont perdu 6 à 1. Les Térésiennes tiraient de l’arrière 1 à 0 en début de match. Selon l’entraîneur en chef, Charles Dupéré, l’une ou l’autre des équipes avaient des chances de marquer. La première période s’est toutefois terminé par la marque de 3 à 0 et les Nordiques ont connu une baisse de régime. Pourtant, tout était encore possible. L’adversaire n’a marqué qu’un seul but en période médiane. Lorsque Julie Lévesque a marqué un but pour son équipe, l’entraîneur des Nordiques a senti la conjoncture les favoriser, le temps de quelques minutes. «Après, les filles ont lâché complètement. Elles sont revenues avec un tempérament pire qu’au début de la rencontre», raconte-t-il.

La semaine précédente, contre le cégep de Saint-Jérôme, les Nordiques auraient très bien pu obtenir un résultat plus glorieux que le revers de 7 à 0. «Nous les avions déjà battues 3 à 2. Nous les avons bombardées de tirs, mais leur gardienne était très forte et nous avons fini par laisser tomber», raconte l’entraîneur.

Quant à la partie du 11 février, elles ont perdu 7 à 0 contre le cégep Limoilou. Selon Charles Dupéré, c’était un match à sens unique et il aurait été difficile de rendre le résultat plus serré.

Juste un point

D’ici la fin de la saison régulière, Charles Dupéré demande seulement à ses protégées d’aller chercher un maigre point au classement pour les avantager en séries éliminatoires. Avec un point de plus, les filles occuperaient le septième rang au classement plutôt que le dernier, ce qui leur permettrait d’affronter les cégeps de Dawson, Saint-Jérôme et John-Abbott en séries éliminatoires: des équipes contre qui les Nordiques sont capables de rivaliser.

Autrement, elles devront se mesurer à des équipes plus fortes qu’elles. «Nous étions capables de battre le cégep John-Abbott. Les filles ont pensé que ce serait facile. À un certain moment dans le match, elles ont commencé à bouder, certaines sont restées sur le banc, raconte-t-il. Cette semaine, nous avons travaillé tous les jours. Elles démontrent leur volonté d’aller chercher ce point-là. Elles veulent se prendre en main.»

Les Nordiques disputeront les deux derniers matchs de la saison sur la patinoire du collège Lionel-Groulx. Le samedi 3 mars, à 12 h 30, elles feront la rencontre du collège Édouard-Montpetit et le lendemain, à 15 h 30, elles retrouveront le collège John-Abbott sur la glace. «C’est sur le plan psychologique que ça flanche. Juste avant les séries, elles vont rencontrer un conférencier qui va leur parler de motivation personnelle et d’équipe», mentionne-t-il.

Hockey masculin

L’équipe masculine ne disputait pas de match, le week-end dernier. Il reste toutefois trois rencontres au calendrier régulier. Ce samedi 3 mars, les gars sauteront sur la patinoire après les filles, à 15 h 30, pour affronter le collège André-Laurendeau.