Les Huskies de Rouyn-Noranda sont venus gâcher l’ouverture locale de l’Armada en infligeant un revers de 4-3 aux locaux, grâce à trois buts en quatre lancers, en moins de cinq minutes, en début de troisième période.
«C’est vraiment là que le match s’est joué, a lancé Joël Bouchard. Nous sommes tombés à quatre défenseurs assez tôt dans le match, ce qui n’est pas facile pour les gars.»
Le manque de parties depuis un mois a également été évoqué pour la défaite. «Honnêtement, le match de dimanche qu’on n’a pas joué nous fait mal, a-t-il ajouté. On manquait de cohésion par moment, mais ce n’est que le début de la saison, il faut permettre aux joueurs de s’acclimater.»
Anglehart brise la glace
En début de premier tiers, l’Armada s’est retrouvée en désavantage numérique de deux hommes pendant 27 secondes, mais la brigade défensive du Noir et Blanc a limité les occasions de marquer.
C’est Rémy Anglehart qui a été le premier à secouer les cordages grâce à une belle passe soulevée de la part de Charles-Antoine Giguère, qui a permis au Gaspésien de se retrouver seul devant Harvey, qu’il a déjoué à l’aide d’un revers précis près du poteau.
Maxime Collin a bien failli doubler l’avance de l’Armada, mais la rondelle a glissé jusqu’au poteau. Le tir d’Alexander Katerinakis a percé la muraille de Harvey et la rondelle est tombée derrière lui. Collin a plongé tête première pour la pousser dans le fond du filet, mais en vain.
Déjà privée des services de Michael Kemp qui a reçu une rondelle au visage en fin de première période, l’Armada a perdu ceux de Pascal Corbeil en début de deuxième période, résultat d&#8217;une mise en échec.
C’est en avantage numérique que les Huskies ont nivelé la marque. Rouyn-Noranda a bien déplacé la rondelle autour du quatuor défensif, pour que finalement une brèche s’ouvre, et c’est Peter Abbandonato qui en a profité pour toucher la cible. Francis Leclerc ne voyait pas grand chose sur ce jeu.
La réplique est venue moins d’une minute plus tard quand Alexandre Alain a fait dévier le tir de Aleksi Anttalainen.
Dur début de troisième
Les visiteurs ont profité de deux revirements en début de troisième pour créer l’égalité et par la suite prendre les devants.
Tout d’abord, il n’y avait que 13 secondes d’écoulées quand Abbandonato a soutiré le disque à Samuel Bolduc à la ligne bleue pour s’échapper et déjouer Leclerc.
Le nouveau venu Anttalainen s’est montré un peu trop téméraire, alors qu’il était le dernier joueur en défensive, en tentant d’intercepter l’entrée de zone des adversaires. Abbandonato a repéré Boucher qui a fait mouche.
William Cyr en a ajouté quatre minutes plus tard, en décochant un tir des poignets de l’enclave.
Les ouailles de Bouchard ont bien tenté de revenir, mais chaque fois Harvey avait le dernier mot, même quand il échappait le disque.
L’Armada aura l’occasion de se reprendre dès samedi alors que les Foreurs de Val-d’Or seront les visiteurs à compter de 16 h.
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L’Armada voulait éviter d’être balayée par ses rivaux , en ce week-end d’ouverture, et pour ce faire elle eu besoin de tout son petit change, en plus d’une superbe performance de son portier, Francis Leclerc, pour vaincre les Foreurs de Val-d’Or par la marque de 2-1.
L’homme aux grosses jambières a été fumant à quelques occasions, notamment en deuxième période, alors que l’Armada s’est retrouvée en désavantage numérique pour cinq minutes, après qu’Aleksi Anttalainen ait été chassé pour mise en échec par-derrière.
Leclerc a sorti la mitaine pour frustrer Mathieu Nadeau, qui a vu la rondelle apparaître sur son bâton avant de décocher un lancer vers le coin opposé. Le numéro 91 des Foreurs a levé les yeux au ciel.
En troisième, c’est Kozlov qui n’en croyait pas ses yeux quand il a vu la jambière de Leclerc se présenter devant la rondelle, alors que le pointage était de 1-1.
«Je me sentais bien sur la patinoire, aujourd’hui (samedi), a lancé le cerbère. J’ai eu une soirée plus facile qu’hier (vendredi). Même s’ils ont eu de bonnes chances de marquer, elles ont été moins nombreuses qu’hier.»
Leclerc avait été déjoué trois fois en quatre lancers au cours des cinq premières minutes du troisième tiers, dont deux qui ont été le résultat de revirements.
De l’autre côté de la patinoire, Étienne Montpetit n’a pas à rougir de sa performance, lui qui a été déjoué sur un jeu parfait en avantage numérique, quand Alexandre Alain a rejoint Joël Teasdale à l’aide d’une passe transversale. Teasdale n’a eu qu’à rediriger le disque.
Le but de la victoire a été réussi d’un angle impossible. Alain, qui a lancé de partout au cours de la soirée sans secouer les cordages, a finalement réussi à le faire de l’arrière du filet.
«Je ne sais pas ce qui s’est passé, a-t-il avoué après la rencontre. Je voyais qu’il y avait des gars devant le filet et j’ai voulu remettre le disque dans l’enclave pour espérer un lancer. il doit avoir touché le patin d’un défenseur, mais on va le prendre.»
Ce sont pourtant les Foreurs qui ont ouvert la marque, à 6:29 du deuxième vingt, quand Simon Lafrance s’est amené dans une descente à deux contre un en compagnie de Nicolas Ouellet. Lafrance a effectué un lancer qui a forcé Leclerc à s’agenouiller pour effectuer l’arrêt avec la jambière. Le retour s’est retrouvé directement sur le bâton de Ouellet, qui ne pouvait rater pareille occasion.
Montpetit a repoussé un total de 34 rondelles alors que Leclerc a tenu les siens dans le match grâce à 25 arrêts.
Entraîneur pas satisfait
Pour l’entraîneur de la Flotte laurentienne, son équipe n’a pas démontré son plein potentiel au cours de cette fin de semaine.
«Les gars ne jouent pas comme l’Armada, a-t-il lancé. Vous savez quoi, ils ont joué comme ils ont pratiqué. Je les ai savonnés, mercredi, lors d’un entraînement. J’avais beau leur expliquer un exercice, ils le faisaient à leur façon. C’est ce qui arrive dans ce temps là», a souligné Joël Bouchard.
Jeudi, l’Armada prendra la route pour se rendre dans les Maritimes pour y disputer trois rencontres en autant de soirs, un voyage qui tombe à point pour l’entraîneur.
«Je ne sens pas que les gars se serrent les coudes pour le moment, c’est un voyage qui va permettre aux gars de se rapprocher.»

Duel de gardiens en faveur de Francis Leclerc

De la nourriture était servie aux convives. Les Jacks, un trio musical, jouaient sur la grande scène. Ces derniers ont d’ailleurs repris plusieurs classiques de grands noms, tels Michael Jackson et Stevie Wonder. Notons que des billets donnant accès aux prochaines parties des Nordiques étaient en vente sur place, à un kiosque tenu par des étudiantes du collège Lionel-Groulx.
Pour faire suite à la performance des artistes locaux, le New Orleans Band invitait les dignitaires à parader jusqu’au terrain pour le lancement officiel de la présente saison. En rang, on pouvait apercevoir plusieurs élus, tels le maire de Blainville, Richard Perreault, la mairesse de Rosemère, Madeleine Leduc, et le conseiller municipal de la Ville de Sainte-Thérèse Armando Melo. Soulignons également la présence de convives issus des scènes fédérale et provinciale, en Ramez Ayoub et Claude Surprenant.
<h3>Les bottés d’envoi</h3>
Ces derniers, accompagnés par MM. Perreault et Melo, ont participé aux bottés d’inauguration de la campagne des Nordiques. Le conseiller de Sainte-Thérèse a remporté les honneurs. Son ballon a parcouru la plus grande distance parmi les quatre participants.
Aussi, les nombreux spectateurs ont eu droit à des allocutions. Ramez Ayoub a lu un message écrit du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui félicitait l’équipe thérésienne et son cégep, fêtant un moment important de son existence.
«Cet anniversaire constitue une merveilleuse occasion de rappeler l’histoire de votre institution et de souligner le rôle important qu’elle joue dans la réussite de la région. En effet, le Collège constitue un pôle incontournable du transfert du savoir grâce à ses nombreux programmes. Il sert de moteur de développement économique régional» , de réciter l’élu, au nom de son chef.
Notons également la présence de haut placés du Collège venus encourager leur équipe préférée au parc Ducharme. Le directeur général du Collège, Michel Louis Beauchamp, a pris la parole devant la foule nombreuse. «Je tiens à vous remercier d’être présents en grand nombre. Il s’agit d’un événement spécial, en lien avec notre 50e. J’aimerais aussi souligner que cet anniversaire est dédié à tous les collèges publics au Québec, soit 48 institutions sur tout le territoire.»
«Il s’agit du lancement des festivités du 50e anniversaire du Collège, mais il s’agit surtout d’un grand événement mettant la table pour plusieurs activités organisées au courant de l’année. On espère que vous participerez en grand nombre!» de déclarer Samuel Bergeron, président du conseil d’administration du Collège Lionel-Groulx, à quelques minutes avant le début du match inaugural de l’équipe de football cégépienne.
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Un début de troisième qui coûte cher