«La chorale sur patins», c’est ainsi qu’elles se désignent depuis qu’elles ont entrepris, avec une quinzaine de parents bien en voix, de participer au concours Chantez pour Sainte-Justine avec Céline Dion, une compétition amicale destinée à amasser des fonds pour la Fondation CHU Sainte‑Justine.
Pour les adultes de leur entourage, l’expérience est riche d’enseignement. Non seulement ces jeunes filles sont‑elles sensibilisées à la cause des enfants malades, elles réalisent que, malgré leur jeune âge, elles peuvent faire quelque chose qui aura une véritable influence. Les valeurs acquises dans le sport (dépassement, confiance en soi, détermination, courage) sont des outils semblables à ceux que doivent utiliser quotidiennement les enfants malades, fait‑on également remarquer.
Pour séduire l’électorat, les Cavalières ont choisi la chanson S’il suffisait d’aimer qu’elles interprètent sur la glace de l’aréna de Blainville, une prestation captée sur vidéo, que vous pourrez apprécier en vous rendant sur le site de la Fondation.
Remarquez, elles ne sont pas les seules à y avoir pensé puisqu’on y dénombre quelque 174 chorales qui sollicitent vos votes de la même manière. Ici, le chauvinisme est permis puisqu’en bout de ligne, chacun de vos votes (qui doit s’accompagner d’un don de 5 $) se transformera en argent sonnant pour la Fondation.
Et puisqu’il s’agit d’un concours, vous aurez deviné que l’exercice est assorti d’un enjeu. Ainsi, les 25 chorales qui auront enregistré le plus grand nombre de votes recevront un prix de 1 000 $. Celle qui arrivera en tête, à ce chapitre, aura par ailleurs la chance de chanter avec Céline Dion, dans le cadre d’un évènement privé qui se tiendra au CHU Sainte-Justine, un privilège qui sera partagé avec la chorale «coup de cœur» d’un jury présidé par Gregory Charles, un monsieur qui en connaît tout un chapitre sur le sujet.
On précise que tous les dons seront entièrement versés à la Fondation. Associé à l’Université de Montréal, le CHU Sainte-Justine est le plus grand centre mère-enfant au Canada et l&#8217;un des quatre plus importants centres pédiatriques en Amérique.
Pour soutenir sa mission, rendez-vous sur le [<a href="http://www.concours-sainte-justine.ca/">www.concours-sainte-justine.ca</a>]. Une fois que vous aurez retracé la vidéo de la Chorale des Cavalières de Blainville, vous pourrez dès lors la visionner, avant d’enregistrer votre vote.

Chantez pour Sainte-Justine avec Céline Dion: Un vote pour les Cavalières

En plus de ses 4 médailles d’or, récoltées aux Jeux olympiques de Salt Lake City, Turin, Vancouver et Sotchi, elle a pris part à de nombreux tournois internationaux, remportant notamment les éditions 2004, 2007 et 2012 des Championnats mondiaux de hockey féminin. Elle est aussi devenue la deuxième femme, après Manon Rhéaume, à évoluer dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, portant l’uniforme du Titan d’Acadie-Bathurst durant deux saisons.
Avec une feuille de route aussi impressionnante, que reste‑t‑il à accomplir, pour Charline Labonté? «Côté hockey, je suis assez comblée, lance en riant la principale intéressée. Mon plus gros défi sera de préparer mon après-carrière. Je termine une maîtrise en psychologie du sport, j’ai 31 ans et je n’ai jamais travaillé.»
Grâce à ce programme, qu’elle poursuit à l’Université McGill, elle vient de connaître sa meilleure saison à vie. C’est une des raisons pour lesquelles elle a reçu difficilement la décision de l’entraîneur-chef de l’équipe olympique, Kevin Dineen, de lui préférer Shannon Szabados dans le match pour la médaille d’or, à Sotchi, face à l’équipe américaine.
«Je suis quelqu’un de réaliste. Les dernières années, je savais que Shannon était meilleure que moi et qu’elle aurait les finales. Mais cette année, avec la saison que j’ai connue, il n’y avait pas de gardienne numéro un sur l’équipe. Kevin m’a expliqué qu’il avait suivi son feeling. Ç’a été dur pour moi parce que j’aurais voulu garder ce match, mais le hockey est un sport d’équipe et j’ai une médaille d’or de plus», a‑t‑elle confié.
C’est donc une attitude positive qui a guidé Charline Labonté dans l’acceptation de cette situation. Elle a d’ailleurs admis être passée par des moments plus difficiles, dans sa carrière. «J’ai quitté la LHJMQ pour revenir dans la Ligue junior AAA, avec les Panthères de Saint-Jérôme. Après quelques mois, l’organisation m’a annoncé que c’était trop compliqué d’avoir une fille sur l’équipe et j’ai été coupée. À ce moment, je me suis rendu compte que je n’avais plus de débouchés et j’ai un peu paniqué.»
Elle fut finalement approchée par le Mistral de Laval, de la défunte Ligue nationale féminine de hockey. Nous étions alors en 2001. «L’équipe était terrible, mais je recevais 80 lancers par match et je me suis énormément améliorée. Cette décision de continuer avec une équipe féminine a été la meilleure de ma carrière», admet‑elle. De là, elle fut repêchée par l’équipe canadienne et s’est retrouvée aux Jeux olympiques de Salt Lake City, peu de temps après.
Quel avenir entrevoit-elle pour le hockey féminin? «Côté économique, il y a beaucoup à faire. Nous vivons toujours de campagnes de financement. J’ai beau avoir quatre médailles olympiques, je paie encore pour jouer et mes parents viennent encore faire du bénévolat lors des matchs. Par contre, je crois que nous allons dans la bonne direction et j’ose croire qu’un jour, notre Ligue canadienne de hockey féminin se transformera en véritable ligue professionnelle», a‑t‑elle conclu.

Charline Labonté: une Boisbriannaise en or

Avec encore un match à jouer dans son tournoi à la ronde, l’équipe féminine est assurée de terminer au quatrième et dernier rang, ce qui lui ferme la porte du tour suivant. Quant à l’équipe masculine, elle a été surprise par les Lions de Champlain St. Lawrence, qui l’a éliminée en deux matchs, en demi‑finale.
Longue disette des filles
Après avoir perdu 5 de ses 7 dernières rencontres au calendrier régulier, la troupe d’Audrey Renaud s’est ensuite inclinée dans ses 5 premiers matchs d’après-saison. Les filles n’ont récolté qu’un maigre point en perdant en prolongation à Rimouski, il y a deux semaines. Samedi dernier, les Cougars de Champlain-Lennoxville n’ont éprouvé aucune difficulté à l’emporter face à elles, par la marque de 6 à 2.
Les Nordiques joueront leur dernier match samedi, le 5 avril, dès 12 h 30, à l’aréna du collège Lionel-Groulx. Elles affronteront alors les Islanders de John Abbott. Ces dernières possèdent toujours des chances mathématiques de terminer au 2e rang du classement, mais sont assurées, peu importe le résultat, d’affronter les Pionnières de Rimouski, en demi‑finale.
C’est terminé pour l’équipe masculine
Quant à la troupe de Mathieu Chouinard, après une saison de rêve durant laquelle elle a cumulé 62 points en 38 matchs, lui conférant le premier rang au classement général, elle n’a pas survécu à la deuxième ronde éliminatoire. Lionel-Groulx s’est en effet incliné en deux rencontres, devant les Lions de Champlain St. Lawrence, qui avaient terminé la saison au quatrième rang du classement, avec 48 points.
Déjà privés de Frédérick Dionne dans le premier match, les Nordiques ont également perdu leur as marqueur Zachary Beaudoin durant la rencontre. Dans les deux cas, il s’agissait de suspensions.
À Sainte-Thérèse, le 23 mars, Lionel-Groulx a baissé pavillon par la marque de 5 à 2. Keven Durette et Zachary Beaudoin, avant que l’officiel ne sévisse contre lui, ont été les seuls marqueurs des Nordiques. Devant le filet, Pierre-Antoine Chabot a stoppé 23 des 28 tirs dirigés contre lui.
Lors du second match, disputé le 29 mars à L’Ancienne-Lorette, l’offensive térésienne a fourni le rendement auquel elle a habitué ses partisans durant la saison. Toutefois, Pierre-Antoine Chabot, à qui Mathieu Chouinard a fait appel pour un deuxième match consécutif, a laissé passer 4 rondelles sur 15 lancers, avant de céder sa place à Kristof Durocher. Les Lions l’ont finalement emporté 7 à 6, en prolongation.
Keven Durette et Alexandre Corbeil ont inscrit 2 buts chacun pour les Nordiques, alors que Jean-Simon Turbide et Marc-Antoine Bouillon ont enfilé les autres.
La finale, qui débutera samedi, opposera donc Champlain St. Lawrence à André‑Laurendeau.

Hockey collégial: les Nordiques éliminés