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Dix équipes masculines tenteront de mettre la main sur le titre tant convoité alors que neuf formations féminines rivaliseront d’adresses pour soulever le précieux trophée.
C’est ce samedi que la compétition prendra fin avec la présentation, en après-midi, des quatre matchs pour l’obtention des médailles. À 1 2h et 13 h 10, les spectateurs pourront assister aux matchs de la médaille de bronze. La finale des filles sera présentée à 14 h 20 tandis que celle des hommes est prévue pour 15 h 30. 
Deux équipes de la région sont de la compétition, soit une chez le hommes et une autre chez les femmes. 
Dans la classe masculine, le Frost de Blainville a commencé la compétition en force, défaisant les champions en titre, les Pogos rancuniers, par la marque de 3-2. 
Ils ont ensuite essuyé un revers de 6-1 devant les représentants de la Saskatchewan. 
Du coté des femmes, la formation de Sainte-Anne-des-Plaines a perdu ses deux premiers matchs sans s’être fait déclasser. D’entrée de jeu, les Anneplainoises ont perdu 2-1 avant de plier l’échine 3-1. Elles devaient disputé un troisième match avant de clore la journée du mercredi et elles en ont profité pour mériter une première victoire au compte de 3-1.

Ce trophée est remis à l’athlète par excellence de l’année, qui a su se démarquer tout au long de la saison par sa persévérance, ses entraînements, son esprit d’équipe et son potentiel pour les années à venir. « J’étais vraiment content, car je ne pensais pas du tout que ça allait être moi. J’ai été vraiment surpris et ému , souligne-t-il.
Ce trophée porte les noms de nombreux membres de l’équipe nationale actuelle, notamment ceux de Mikaël Kingsbury, Cédric Rochon et Philippe Marquis, qui font la loi en Coupe du monde. « Ça fait du bien de recevoir cette Coupe-là et ça couronne bien ma fin de saison, ajoute Jordan Pigeon, qui avait connu un début d’année plus difficile. Ma saison n’avait pas commencé comme je le voulais, mais j’ai ensuite fait une belle performance et j’ai donné mon 110 % à toutes les compétitions, ce qui a donné de bons résultats.»
Après des premières sorties un peu plus discrètes où il a dû s&#8217;adapter en Coupe Nor-Am, le bosseur de 18 ans a su skier à la hauteur de son talent en fin de saison, comme en témoignent ses trois top-20 dans les derniers mois sur ce circuit. Ajoutons ses deux finales aux Championnats canadiens, où il a fini huitième en simple et 14e en duels, il était permis de nourrir de hautes attentes en vue des Championnats québécois.
Premier des qualifications, il a poursuivi sur sa lancée en répétant l’exploit en finale, méritant de plus la meilleure note de la journée, toutes catégories confondues, soit 24 points. « J’étais un peu stressé pour la finale, car je voulais vraiment conserver mon premier rang. Je me suis dit que j’allais mettre tout ce j’avais et j’ai finalement fait une très belle descente. J’étais vraiment content.»
Aux Championnats canadiens, qui s’étaient déroulés à Val Saint-Côme, Pigeon aspirait à se tailler une place parmi les finalistes, tant en simple qu’en duels. «Je suis vraiment satisfait d’y être parvenu puisque je n’avais pas réussi à le faire l’an dernier. J’y ai mis tous les efforts et ça a payé.»
Une autre saison sur l’Équipe du Québec
La fin de saison étant à nos portes, Pigeon ne sait pas encore s’il sera invité au sein de l’Équipe nationale C, en vue de la prochaine année. Son choix serait de demeurer une autre année aux côtés de ses coéquipiers de l’Équipe du Québec. «Je pourrais y continuer ma progression et performer encore plus. J’aimerais faire plus de finales en Coupes Nor-Am et être constant toute la saison. Lorsque je serai prêt, je ferai le saut vers la prochaine étape», dit-il.
Jordan Pigeon s’accordera quelques semaines de repos avant de reprendre l’entraînement. Dès la fin du printemps, il devrait être de retour sur le trampoline et les rampes d’eau afin de préparer la campagne 2011-2012. Un camp d’entraînement à Tigne, en France, sera aussi au programme de l’entraînement estival du bosseur.

Le Trophée Jean-Luc Brassard à Jordan Pigeon

«Je suis très contente de la sortie des équipes Matrix. Ça dépasse nos attentes et nos athlètes ont gardé le sourire tout au long de la compétition », raconte l’entraîneure-chef et fondatrice du Matrix, Julie Ouellette.
Les membres des équipes Black (senior, niveau 2) et Allstars (senior, niveau 3) ont dominé leur catégorie respective en méritant la médaille d’or, alors que les athlètes des formations Aqua (juvénile, niveau 1) et White (junior, niveau 3), sont aussi montés sur le podium. L’équipe Aqua a fini deuxième alors que le groupe White a ravi la médaille de bronze.
Les Allstars se sont également distingués d’une autre façon puisque leur note de 277 sur 400 leur a permis d’accéder au prestigieux top-20 de toutes les notes distribuées au cours de la compétition. Cette formation compose l’équipe la plus avancée des Matrix. «Ça fait un bout de temps que nous ne faisons que perfectionner notre chorégraphie. Nous avons ajouté des éléments pour augmenter la difficulté et enlever les temps morts. Cela a fait en sorte qu’elles ont terminé au sommet dans leur catégorie.»
Du côté du Black Matrix, il s’agissait toutefois d’une agréable surprise de terminer sur la plus haute marche du podium. «La majorité des membres de l’équipe n’avait jamais fait de cheerleading avant le mois de septembre, rappelle Ouellette. Mais c’est une équipe qui s’améliore tout le temps, ce qui leur a permis de gravir un à un les échelons pour ravir le premier rang.»
«La magie de cette équipe, poursuit-elle, c’est que les athlètes pratiquent ce sport pour le plaisir. Elles n’ont pas d’attentes, mais lorsqu’elles ont des résultats comme celui-ci, elles réalisent qu’elles sont compétitives. C’était très beau à voir.»
Les membres des équipes Aqua et White, respectivement médaillés d’argent et de bronze, ont également eu de bons commentaires de la part des juges au sujet de leur prestation. «Ils ont dit de notre équipe Aqua que, pour leur âge (8-11 ans), c’était une équipe constante qui dégage beaucoup d’énergie. »
«Le dynamisme du White Matrix dans sa chorégraphie et sa présence sur scène a fait la différence, ajoute l’entraîneure-chef. C’est la raison pour laquelle elle est montée sur le podium. Les athlètes ont exécuté les éléments à la perfection. Nous n’aurions pu demander mieux.»
Championnats canadiens La prochaine mission des membres du Matrix est de se préparer en vue des Championnats canadiens qui auront également lieu à Saint-Eustache, au début du mois de mai. En plus des équipes Aqua, White, Black et Allstars, les Tiny Matrix (3-5 ans), les Mini Matrix (6-8 ans) et les Silver Matrix (9-11 ans) seront également de la partie. « Il y aura des équipes provenant de partout au pays alors ce sera intéressant de se comparer à elles. Nous voudrons leur montrer ce que l’on fait dans notre Club chaque semaine et où nous sommes rendus », conclut Julie Ouellette.

Blainville reçoit les meilleurs