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Autre bref retour pour l’idole

Autre bref retour pour l’idole

Publié le 12/08/2011

Il y a 25 ans, c’était lui le prodige local du baseball. Aujourd’hui, Derek Aucoin passe le plus clair de son temps à prodiguer ses judicieux conseils aux jeunes, dans l’espoir qu’ils sauront les appliquer et que l’un d’entre eux se démarque à son tour comme un surdoué du baseball.

Pendant un autre court séjour à Boisbriand, le 29 juin dernier, Derek Aucoin a consacré sa journée à une quarantaine d’apprentis de son sport de prédilection, au parc René-Lévesque. Avec toutes les qualités de motivateur qu’on lui connaît et sa façon propre à lui d’inculquer son savoir, Aucoin a minutieusement passé en revue auprès de jeunes joueurs de la région et d’ailleurs (Hawkesbury, Trois-Rivières, etc.), divisés en petits groupes, ses meilleurs trucs techniques de lanceur, mais aussi de frappeur.

Le Térésien Dominic Dinelle a approché l’ex-membre de l’organisation des Expos de Montréal et des Mets de New York pour diriger cette séance de formation spécialisée (à laquelle on prête la plupart du temps l’anglicisme de clinique, dans le milieu). Dinelle, un ex-entraîneur et dépisteur professionnel qui dirige aussi son propre site d’entraînement sous le nom de Dinelle Baseball, à Terrebonne, n’a eu aucune difficulté à convaincre Aucoin puisque les deux sont bons copains depuis qu’ils faisaient la pluie et le beau temps avec les Ducs de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, devenus plus tard les Bisons de Saint-Eustache, dans les rangs juniors.

Les deux hommes souhaiteraient répéter l’expérience d’une «clinique de baseball» auprès des jeunes cet automne. Pour s’informer à ce sujet, on doit consulter le [www.dinellebaseball.com].

Agenda rempli pour Aucoin

Après avoir pris sa retraite comme joueur actif en 1999 et cofondé, en l’an 2000, un mégacentre d’entraînement appelé The Baseball Center NYC, dans le Upper West Side de la ville de New York, Aucoin a multiplié les rôles: conférencier, consultant, formateur, entraîneur, analyste et chroniqueur à la radio et à la télévision et philanthrope.

Ses méthodes d’enseignement jouissent maintenant d’une réputation internationale. Il est d’ailleurs reconnu comme le formateur officiel de l’Association des joueurs du baseball majeur. Des joueurs professionnels aussi prestigieux que Derek Jeter, Carlos Delgado, David Ortiz et Tino Martinez ont participé à ses camps de perfectionnement.

Derek Aucoin continue de diriger les destinées de la Ligue jeunesse Gerry Ball qu’il a mise sur pied et pour laquelle la demande est toujours aussi forte.

«C’est toujours spécial de débarquer ici, car je m’ennuie du temps où il était possible de parler baseball en français. J’en parlais justement avec Claude Raymond et Jacques Doucet, tout récemment, avant un match des Capitales de Québec. Mais qu’importe, car je peux gagner ma vie en transmettant aux autres ce qui me captive depuis ce jour où, à Boisbriand, André Dawson m’a inspiré par une franche poignée de main. Il n’y a pas plus beau rôle que d’enseigner le baseball», a confié en entrevue Derek Aucoin, qui est en transit entre Toronto et New York depuis qu’il a acquis une résidence dans la Ville Reine, en compagnie de son épouse, une employée du réseau TSN avec qui il a récemment convolé en justes noces.

Né à Lachine, Derek Aucoin a vécu une grande partie de sa jeunesse sur la Place Cotnoir, à Boisbriand, à quelques rues du terrain du parc Charbonneau qui porte maintenant son nom. Le colosse de 6 pi 7 po allait d’ailleurs se rendre sur ce losange, le soir du 29 juin, afin d’inaugurer la 17e édition du Tournoi de baseball atome de Boisbriand.