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Au profit de la Fondation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau: Une première Classique hivernale pour l’Association de hockey mineur de Blainville

Arborant fièrement la tuque de l’événement, cinq participants à cette première Classique hivernale étaient aussi bien heureux de revoir leur mentor, Éric Desjardins, comme président d’honneur.

Au profit de la Fondation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau: Une première Classique hivernale pour l’Association de hockey mineur de Blainville

Publié le 28/12/2012

Plusieurs ont en mémoire de très agréables souvenirs de jeunesse associés à des matchs de hockey joués entre amis, sur des patinoires extérieures. La Ligue nationale de hockey fait revivre ces précieux moments depuis 2008, avec sa Classique hivernale annuelle, ainsi qu'avec ses Classiques Héritage de 2003 et 2011. Le 6 janvier prochain, les Bastions de Blainville vivront la première édition de leur propre Classique annuelle, dès 11 h, sur la glace extérieure de l'aréna de Blainville.

Pour l’occasion, les deux équipes bantam BB de Blainville s’affronteront dans le cadre d’un match hors concours. L’horaire prévoit également différentes activités familiales toute la journée.

 

Éric Desjardins, président d’honneur

L’idée a germé à travers un groupe de parents-entraîneurs de niveau bantam, d’où la raison pour laquelle la Classique impliquera des joueurs de cette catégorie. La présidence d’honneur de cette première édition a également été confiée à un homme bien connu du groupe, l’ex-défenseur des Flyers de Philadelphie et du Canadien de Montréal, Éric Desjardins.

 

«J’ai connu tous ces gars-là il y a quelques années, soit dans des cliniques, soit parce que j’ai été leur entraîneur. Maintenant que mon fils n’est plus impliqué dans le hockey mineur, ça me permet de revenir voir la gang», a soutenu l’ex-hockeyeur professionnel, qui s’est également dit très heureux que Gaétan Hirsch l’ait sollicité comme porte-parole de la première édition.

 

Éric Desjardins prendra aussi part au match qui opposera les parents des joueurs des deux équipes, après la rencontre officielle. Jouera-t-il comme défenseur? «J’ai pris ma retraite il y a sept ans et depuis, je joue trois fois par semaine, toujours comme attaquant, a repris le principal intéressé. Mais peu importe où je serai employé, j’aurai du plaisir, sauf si on me demande d’être gardien de but!»

 

À noter qu’un autre ancien joueur de la LNH, dont l’identité sera connue ultérieurement, s’alignera avec l’équipe de parents opposée à celle de monsieur Desjardins.

 

Tuques à vendre

Histoire de donner une signification supplémentaire à l’événement, des tuques aux couleurs de la Classique ont été confectionnées et seront mises en vente, au coût de 10 $. Une bonne partie des profits de cette vente sera remise à la Fondation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, dont le directeur général, Alexandre Poce, est ambassadeur des Bastions de Blainville.

 

Deux logos officiels ont été adoptés pour cette Classique hivernale. Dans les deux cas, ils ont été sélectionnés à la suite d’un concours organisé auprès des jeunes participant au match. Ainsi, le logo inséré sur le matériel promotionnel a été dessiné par Laurent René-Valois, alors que celui que les joueurs des deux équipes porteront sur les gilets officiels est l’œuvre de Samuel Hirsch.

 

D’autres classiques du genre ont également lieu ailleurs au Québec, notamment à Trois-Rivières et à Jonquière. Dans le cas de Blainville, on veut en faire une fête familiale. «On vibre avec le hockey. Nous voulons impliquer les joueurs et leurs familles et leur faire vivre une belle expérience. Peut-être allons-nous même pouvoir étendre les activités sur un week-end complet les années prochaines, et ainsi marquer de belle façon la fin des vacances du temps des Fêtes», a fait remarquer Bertrand Ross, parent bénévole.

 

De nombreux souvenirs remonteront sans doute dans la tête de plusieurs.