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Olivier Picard est devenu un pilier à la ligne bleue

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Olivier Picard est devenu un pilier à la ligne bleue

Publié le 19/02/2013

Quand l’Armada a fait l’acquisition d’Olivier Picard en retour d’un choix de huitième ronde, l’année dernière, pendant le camp d’entraînement, peu de gens croyaient qu’il allait devenir un pilier de l’équipe à la ligne bleue.

Le numéro 4 a gravi les échelons un à un jusqu’à ce qu’il se retrouve sur la première paire de défenseurs de la formation blainvillo-boisbriannaise, en compagnie de Xavier Ouellet.

Être échangé contre un choix de huitième tour en aurait vexé plus d’un, mais l’athlète de Waterville, en Estrie, a pris le tout avec une certaine philosophie.

«Je n’avais rien cassé dans la LHJMQ et c’était une situation assez spéciale dans la ligue, en raison de la dissolution des MAINEiacs, a-t-il indiqué. Toutes les équipes avec plus de joueurs, alors il devenait plus difficile pour une équipe de se départir d’un joueur qui ne perçait pas son alignement.»

C’est en travaillant avec acharnement que le numéro 4 de l’Armada a fait sa place. «Olivier s’est vraiment amélioré depuis deux ans et c’est un pilier pour nous, a indiqué l’entraîneur Jean-François Houle. Il connaît bien son rôle. L’an passé, il n’hésitait pas à défendre ses coéquipiers.»

Un rôle pris au sérieux

Le Pic, comme le surnomment ses coéquipiers, a été nommé assistant-capitaine et c’est avec sérieux qu’il accomplit cette tâche. «Je suis un gars qui est assez proche des gars et ça ne me dérange pas de ramener quelqu’un à l’ordre ou de l’encourager. J’apprécie mon rôle», mentionne le rouquin.

Picard ne s’en cache pas, il aime bien faire rire son entourage, mais il s’assure que ce soit le bon moment pour le faire. «J’aime bien faire des jeux de mots pour détendre l’atmosphère», souligne-t-il.

Ses entraîneurs apprécient la présence de leur numéro 4 dans le vestiaire. «Olivier, c’est un gars qui est drôle, mais il sait être sérieux quand il le faut et ça, c’est une grande qualité pour un leader», de lancer Houle.

De l’avant à la défense

C’est à sa première année au niveau bantam que Picard a décidé de changer de position en passant de l’attaque à la défense. «Mon père m’avait dit: tu vas voir, à compter du bantam, tu toucheras plus souvent à la rondelle en tant que défenseur, mentionne l’Estrien. J’ai immédiatement aimé ça; j’aimais la vue d’ensemble que ça pouvait me donner.»

Cette année-là, Picard évoluait dans le bantam A, lui qui n’avait pas été en mesure de prendre part aux différents camps d’entraînement, puisqu’il venait de subir une appendicectomie.

L’année suivante, il a dû évoluer dans le bantam BB avant de tenter le coup dans le midget Espoir. «À ma deuxième année bantam, j’aurais pu faire le AA, mais c’était un sport-études et je n’avais pas réussi mon cours d’arts plastiques; j’ai donc dû jouer dans le BB», s’est-il souvenu.

Dossier Tesink

La blessure de Ryan Tesink continue de faire couler beaucoup d’encre, mais le dénouement n’est toujours pas connu. Les dirigeants des Sea Dogs de Saint John et de l’Armada de Blainville-Boisbriand ont rencontré le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, lundi.

Il a été convenu qu’aucune des trois parties n’émettra de commentaires avant que la décision soit connue dans les prochains jours. «C’est un dossier qu’on prend au sérieux», a indiqué la LHJMQ dans un communiqué.

Semaine chargée

L’Armada n’aura pas trop de temps pour s’entraîner, cette semaine, puisqu’elle disputera quatre parties en six soirs. Ce soir, les Laurentiens seront à Québec pour affronter les Remparts. Demain, ils rendent visite à l’Océanic de Rimouski. Vendredi, ils se dirigeront vers Victoriaville pour croiser le fer avec les Tigres et dimanche, ils reviendront au Centre d’excellence Sports Rousseau pour recevoir les Cataractes de Shawinigan.