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Les rancunes refont surface entre le Drakkar et l’Armada

Auteur de son 5e but de la saison samedi

Les rancunes refont surface entre le Drakkar et l’Armada

Publié le 01/12/2013

Pour une seconde fois en novembre, l'Armada de Blainville-Boisbriand devait disputer trois rencontres en autant de soirs. Si la troupe de Jean-François Houle avait recueilli 5 points sur une possibilité de 6, la première fois, elle a relativement bien amorcé l'autre série de trois, avec 3 points sur une possibilité de 4.

Vendredi soir, l’Armada n’a rien cassé à Drummondville. Privé de Tesink, Clapperton et Beaudoin, Houle a vu le reste de son équipage ne tirer que 18 maigres fois sur Louis-Philip Guindon, pendant qu’Étienne Marcoux bloquait 28 des 31 lancers dirigés contre lui. La Flotte, grâce à son gardien, a quand même pu récolter un point, s’inclinant 3 à 2 en prolongation. Bergeron et Sanche, à son retour au jeu, ont marqué pour Blainville-Boisbriand.

Samedi, le Noir et Blanc s’est présenté et a fourni un effort constant, durant 60 minutes, malgré un match très physique à Boisbriand, face à l’équipe la plus punie de la LHJMQ. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, a déjà écrit un célèbre fabuliste, et les locaux l’ont bien compris, prenant rapidement l’avance sur le chemin d’une victoire de 4 à 2.

L’Armada s’est inscrite au tableau sur un jeu de puissance, en mi-période, quand Daniel Walcott a décoché un puissant tir de la ligne bleue, que Philippe Cadorette n’a pu stopper. Emil Aronsson a ensuite doublé l’avance blainvillo-boisbriannaise, à la suite d’un jeu hors du commun. David Bédard a saisi une passe de Samuel Hodhod et s’échappait en zone du Drakkar, quand on lui a fait perdre son bâton. Du patin, il a servi une passe à Aronsson, qui a déjoué Cadorette. C’était 2-0.

Aucun but n’a été inscrit en période médiane, malgré une pluie d’infractions.

On prépare le prochain rendez-vous

Les deux équipes ont offert une troisième période très intense aux nombreux spectateurs présents. En plus des quatre buts inscrits, on s’est chargé de mettre la table pour l’affrontement du 21 décembre, alors que Baie-Comeau sera de retour au Centre d’excellence Sports Rousseau.

Philippe Sanche et Danick Martel ont d’abord porté la marque à 4-0, avant que Valentin Zykov et le Rosemérois Nicolas Meloche ne réduisent l’écart à 4-2, en fin de période. Fin de période durant laquelle le Drakkar a joué près de trois minutes sans gardien de but. C’est d’ailleurs cette stratégie de l’entraîneur Éric Veilleux qui a permis à ses joueurs d’inscrire deux buts.

Mais ce qui a surtout ponctué la troisième période, ce sont les nombreux coups portés lors des arrêts de jeu, les bousculades après les coups de sifflet. Le tout a bien failli dégénérer, comme lors des séries du printemps dernier, quand Étienne Marcoux s’est lassé d’être frappé suite aux nombreux arrêts qu’il a dû effectuer en fin de période, et qu’il a perdu patience devant Jérémy Grégoire. Une première mêlée a éclaté, alors qu’une autre s’est dessinée après le match.

On se lance la balle

” Un match robuste? En fin de match, si Marcoux reste dans son filet, il n’y a rien qui se passe. Nous n’avons nargué personne, ce soir. Ceux qui ont nargué, ce sont eux “, a lancé Éric Veilleux, blâmant l’Armada pour les escarmouches après les coups de sifflet. Veilleux a aussi déclaré que les unités spéciales avaient fait la différence dans le match, que l’Armada avait pu profiter des avantages numériques qui leur avaient été accordés. Un coup d’oeil sur les statistiques de la rencontre indique que Baie-Comeau a marqué 2 buts en 7 avantages numériques, alors que Blainville-Boisbriand en a marqué 2 également, en 8 jeux de puissance. Au total, 38 infractions ont été appelées, 19 de chaque côté.

Houle fulmine

Furieux après le match, la colère de Jean-François Houle ne s’est évidemment pas calmée quand les propos d’Éric Veilleux lui ont été rapportés. ” C’est toujours pareil quand on joue contre eux. Ça faisait six fois qu’Étienne était frappé, alors que Sanche a failli se faire arracher la tête trois fois, tout ça quand le jeu était arrêté. Ceux qui ont vu le match auraient pu prédire ce qui allait arriver. Si les arbitres avaient puni les coups donnés après le sifflet dès le début du match, rien n’aurait dégénéré. Comment se fait-il que ça arrive chaque fois qu’on joue contre Baie-Comeau? “, a demandé le pilote de l’Armada.

Sitôt les joueurs retournés au vestiaire, ce qui a pris un certain temps après la victoire de l’Armada, l’annonceur-maison a annoncé le match du lendemain, ainsi que celui du… 21 décembre! Comme quoi la rivalité entre les deux clubs est indéniable.