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Les blessés sont bien traités chez l’Armada

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Les blessés sont bien traités chez l’Armada

Publié le 30/11/2012

Félix Plouffe et Samuel Aquin sont revenus au jeu, au cours du mois de novembre, après avoir raté les six derniers mois en raison d’une blessure au genou qui a nécessité une opération. Ils ont pu se rendre compte qu’il y avait toute une équipe pour prendre soin d’eux.

«J’ai été super bien traité, a indiqué Aquin, qui a été opéré pour une déchirure du croisé antérieur au genou gauche. Quand on joue, on ne se rend pas compte de tout ce travail en coulisse. J’avais vraiment l’impression d’être traité comme un professionnel.»

Vers une guérison complète

Plouffe et Aquin se sont blessés lors des séries éliminatoires, la saison dernière. Ils ont été vus par le thérapeute du sport de l’Armada, Francis Denis, qui a posé un premier diagnostic. Ensuite, les joueurs ont rencontré le médecin. «Je suis dans le milieu depuis plus de cinq ans, a indiqué Francis Denis. On finit par revoir les mêmes blessures et les mêmes tangentes et ensuite, les médecins font un examen plus approfondi.»

Le docteur Jacques Toueg est le médecin en chef de l’équipe. Le docteur Nicolas Sauvé est spécialiste de la médecine sportive, tandis que le docteur Pierre Messier est urgentologue. Par ailleurs, les docteurs David Baillargeon et Philippe Dahan agissent en tant que consultants auprès de la formation des Basses-Laurentides.

Félix Plouffe, qui a été victime d’une rupture du ménisque latéral du genou droit, a été opéré par le Dr Toueg tandis qu’Aquin est passé sous le bistouri du Dr Baillargeon.

Le travail commence

Pour les joueurs, c’est après l’opération que le travail commence. Les premières semaines sont consacrées à la convalescence, mais ensuite vient la réhabilitation.

Ils se sont donc rendus au deuxième étage du Centre d’excellence Sports Rousseau pour rencontrer les physiothérapeutes de la Clinique Évolution, David Dubé et Stéphanie Hénault, qui travaillent sous la supervision de Bruno Forest. Une fois que ceux-ci ont donné leur aval, le travail de renforcement au gym commence, sous la férule de Stéphane Dubé.

«Les traitements se poursuivent quand même, a indiqué Denis. Quand un joueur est rendu plus loin dans la réhabilitation et que l’équipement dont nous disposons en clinique ne suffit plus, ils rencontrent les préparateurs physiques.»

Pour Aquin et Plouffe, c’est cette période qui a été le plus difficile. «Je savais que je devais passer par là, mais au cours de l’été, on a l’habitude de s’entraîner pour s’améliorer physiquement. Là, j’étais limité à entraîner le haut de mon corps, a souligné Plouffe. C’est quand le camp et la saison ont commencé que le moral en a pris un coup. Bien qu’on soit bien entouré, il n’en demeure pas moins que c’est difficile d’être un peu à part du reste de l’équipe et de ne pas faire les voyages avec les gars.»

«Pour ma part, je savais que ça allait prendre six mois, mais quand tu embarques sur la patinoire et que tu ne peux que patiner en ligne droite sans toucher à une rondelle, ce n’est pas facile», a ajouté Aquin.

Le travail n’est pas fini

Même si Plouffe et Aquin ont effectué un retour au jeu, le travail n’est pas terminé pour eux. Après chaque entraînement et chaque partie, ils doivent faire des exercices. «L’erreur que les joueurs et monsieur et madame Tout-le-Monde font, c’est d’arrêter les exercices une fois qu’ils ont renoué avec l’action, a mentionné Denis. Il faut les faire pour éviter les courbatures ou les douleurs causées par l’effort.»

Touchez du bois

Avant la blessure de Xavier Ouellet, dimanche après-midi, l’Armada avait une équipe en santé, un fait rare à ce stade-ci de la saison. «C’est sûr qu’il y a un facteur chance, là-dedans, parce qu’un accident arrive vite dans ce sport, a admis Denis. Mais les gars ont une routine et des traitements pour minimiser les blessures courantes. Si on prend les blessures à l’aine, il y a des gars qui viennent avec des douleurs, mais depuis deux ans, aucun joueur n’a raté de matchs en raison d’une blessure à l’aine. De plus, les entraîneurs font bien attention de ne pas fatiguer les joueurs, ce qui est bon pour prévenir les blessures.»

Ouellet ne sera pas en uniforme au cours du week-end et il sera réévalué au début de la semaine prochaine, mais il serait surprenant de le voir en action avant de quitter pour le camp de l’équipe canadienne junior.

Quant à Nikita Jevpalovs, victime d’un plaquage par-derrière dimanche, il a subi la batterie de tests neurologiques et il a reçu le feu vert pour reprendre l’entraînement puisqu’il n’a pas fait de commotion cérébrale.