Ce qui lui plaît? « C’est la communauté, c’est le fait d’être près des gens, on est comme dans une petite bulle. Les gens sont très impliqués ici. Il y a une unicité hors du commun. Et là, je ne vous parle même pas de la nature qui nous entoure, des arbres et de la rivière. »
Une grande bénévole
En ce moment, Manon Pomerleau est vice-présidente de l’Association Horizon Rosemère, un regroupement communautaire pour les 50 ans et plus, qui permet aux gens de briser l’isolement et de rester actifs.
Lorsqu’on lui demande les raisons pour lesquelles elle s’implique dans cette association, elle répond que la vie a été bonne avec elle et que c’est sa façon de rendre à la communauté et à ceux qui en ont besoin.
Toutefois, lorsque l’on s’entretient avec Manon Pomerleau, nous constatons qu’elle œuvre au service des autres et de sa ville depuis des décennies.
« Je me suis beaucoup impliquée dans la communauté de Rosemère. J’ai commencé avec la Popote roulante. Lorsque j’ai vu passer une annonce qui nous informait de la fermeture imminente de l’organisme, je me suis dit : “Non non non ! On ne peut pas fermer ça !” Ensuite, j’ai été présidente de la Société d’horticulture et d’écologie et aussi membre de CATCHAT. Récemment, je me suis impliquée au sein de la politique familiale Municipalité Amie des Aînés (MADA) », précise-t-elle.
Son dévouement envers sa communauté a de quoi étonner, si bien qu’il devient intéressant de découvrir son parcours professionnel lors de ses années d’activités sur le marché de travail.
« Je travaillais à l’international, au niveau de l’éducation. On envoyait des enseignants et des enseignantes à l’étranger, dans les pays en développement, afin qu’ils offrent de la formation aux enseignants. Nous recevions aussi des enseignants d’ailleurs et j’ai aussi été amenée à voyager au Brésil, en Tunisie, au Rwanda et à Sainte-Lucie. Ce que je retiens de cette expérience, c’est d’abord que le monde est vaste et qu’à travers les yeux de ceux qui viennent d’ailleurs, on est en mesure de mieux comprendre notre environnement en réalisant certaines choses que l’on tenait pour acquises », dit Mme Pomerleau.
Empreinte de modestie, elle explique finalement que ses actions sont tout compte fait égoïstes puisque son désir d’aider les autres lui permet de se nourrir intellectuellement et émotionnellement et enfin, de se développer personnellement.
Simon Martel
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