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Appel à la solidarité pour Regain de vie

Appel à la solidarité pour Regain de vie

Publié le 31/01/2024

En cette période inflationniste qui impacte de plus en plus de citoyens, le Centre Regain de vie appelle la population des Basses-Laurentides à se montrer solidaire en soutenant financièrement sa levée de fonds annuelle.

L’organisme vise une collecte de 115 000 $ pour sa neuvième campagne de financement. « Cette campagne a pour but d’assurer le maintien de nos services pour la prochaine année. De fait, le résultat de cette levée de fonds représente 24 % du revenu annuel du Centre Regain de vie, donc le quart de l’offre qui y est rattaché », indique Sandrine Gaudelet, la directrice de l’organisme. 

Caisse Desjardins s’implique

Pour une seconde année, c’est Joé Bélanger, le directeur général de Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville, qui assure la présidence d’honneur de la levée de fonds de l’organisme Regain pour la vie.

« On ne pense pas que des gens ont besoin d’aide dans notre région. Pourtant, lorsqu’on va dans les organismes, on voit bien qu’il y a un besoin d’aide. Et il faut être à l’écoute. Desjardins sait l’importance de s’impliquer dans la communauté », a souligné M. Bélanger.

Hausse préoccupante

C’est que l’organisme a observé une hausse d’au moins 40 % en 2023 surtout pour l’aide alimentaire.

« La majorité des dons alimentaires provient de Moisson Laurentides qui a de plus en plus de difficultés à fournir tous les organismes (en raison de l’augmentation des demandes) », fait remarquer Mme Gaudelet. 

La distribution alimentaire constitue à elle seule une activité importante chez Regain de vie. En avril 2023 et le début de l’année 2024, l’organisme a enregistré 1250 visites familiales et 3090 visites de personnes seules. 

« Le Centre Regain de vie constate semaine après semaine les dommages créés par la hausse du prix des biens de première nécessité. L’insécurité alimentaire, la pénurie de logements abordables, l’incapacité à assurer des besoins de base, constituent des vecteurs d’atteinte à la santé physique et mentale et fragilisent encore plus une population déjà vulnérable », estime Mme Gaudelet.

Profil d’usagers diversifié

Celle-ci constate que le profil des usagers change. On y voit de plus en plus d’individus en situation de précarité socio-économique.

« Nos usagers, ce ne sont plus seulement des personnes bénéficiaires de l’aide sociale, mais des familles, des nouveaux arrivants, des travailleurs à salaire modeste », assure-t-elle.

Situé à Sainte-Thérèse, cet organisme qui existe depuis plus de trois décennies offre une panoplie de services assurés par ses huit employés : distribution de paniers d’épicerie hebdomadaires, cuisines collectives, halte-garderie, programme de bonhomme à lunettes, intervention psycho-sociale et présence d’une infirmière une fois par mois. 

Dans la petite halte-garderie sur place, une éducatrice spécialisée a la charge de six bambins et l’on envisage d’y ajouter trois enfants de plus grâce à l’arrivée récente d’une stagiaire.