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Un lieu de rassemblement à vocations multiples

Un Lieu De Rassemblement à Vocations Multiples

Un lieu de rassemblement à vocations multiples

Publié le 01/07/2018

L’histoire du Parc équestre commence avec Jean-Pierre Arvisais, soit l’homme qui organise une première compétition équestre à Blainville, réunissant près de 200 cavaliers sur le boulevard Curé-Labelle, lors de la toute première édition de Blainville en fête, sous l’administration de Paul Mercier. Fait étonnant, ces deux personnages ont donné leur nom à des édifices, pôles importants de la ville. Rappelons que le premier, a été honoré l’année dernière, voyant le Jockey club emprunter son nom, devenant la salle Jean-Pierre-Arvisais.

Ceci dit, voyant le potentiel des compétitions hippiques dans notre localité, le directeur général de la ville de l’époque, Jacques Brault, devient initiateur du projet du Parc équestre de Blainville. Le maire Mercier présente alors une mouture de ce projet en 1988, grâce à des promesses d’investissements majeurs pour des installations de ski de fond, la pratique du vélo, des sentiers pédestres, un site de compétitions équestres et deux projets domiciliaires d’importance comprenant un total de 800 unités habitables.

1988-1989: Début des compétitions

Entente signée entre la ville et la Société équestre de Blainville, Jacques Brault quitte ses fonctions pour siéger au sein du conseil d’administration de ladite société, en plus de jouer un rôle d’importance dans la mise en place du centre équestre. Une fois le projet amorcé, il faudra trois mois pour transformer le sol dense en forêt, soit une section du fameux Camp Bouchard, en site de compétition hippique de calibre international qui, année après année, devient un endroit incontournable et reconnu à travers le Canada.

L’aménagement de 1 750 000 pieds carrés sur 13 300 000 pieds carrés nécessite un chantier d’une quarantaine d’ouvriers en tout et pour tout. La compétition pouvait enfin avoir lieu grâce à un investissement supplémentaire de 120 000 $ de commanditaires. D’ailleurs, en 1989, des investissements de plus de la part de la Ville permettent de construire des pavillons permettant d’abriter des boutiques, un secrétariat et une infirmerie.

1994-2018: De nouvelles vocations

Dans les années 1990, la Société hippique de Blainville est créée et la Ville entend poursuivre les activités du Parc équestre en élargissant son créneau d’activités, pour ainsi en faire un lieu de récréation citoyenne. On y organise des compétitions, des expositions et des fêtes populaires. À l’époque, c’est Gaétan Bilodeau, directeur de la Caisse populaire de Blainville, qui devient le président de la Société hippique de Blainville, ayant les installations et leur avenir à cœur.

Le manège du Parc équestre est construit un an après, soit en 1995, pouvant accueillir 2 000 spectateurs, grâce à une subvention du gouvernement québécois. Ce bâtiment peut ainsi assurer la tenue d’activités diverses sur place, et ce, à tous mois de l’année.

En 2015, sous l’administration du maire actuel, Richard Perreault, on revoit à nouveau la vocation du Parc équestre, s’interrogeant sur l’intérêt de la population envers les événements hippiques. Tout en conservant sa vocation d’origine, devant être à coût nul pour les citoyens blainvillois, l’administration Perreault bonifie le Poney club, toujours très populaire, tout en ajoutant deux terrains synthétiques de soccer sur le terrain, aux abords du boulevard Céloron. Le boisé du Parc équestre reste intact, tel un lieu de promenade pour les résidants de la ville. Le terrain de tennis, ajouté en 2012, reste intouché également, pour les amateurs du sport. Enfin, le parc voit aussi deux terrains de baseball être ajoutés en son sein. De leur côté, et à partir de ce moment, les compétitions de chevaux sont prises en charge par un organisme à but non lucratif: la Société équestre de Blainville.

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