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(Photo Gerd Altmann de Pixabay) Dans les Laurentides, la proportion de femmes élues (mairesses et conseillères) est de 37 %.

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Vicky Langlais est la coordonnatrice du projet Élections municipales 2021: Les Laurentides réunies pour la parité! au Réseau des femmes des Laurentides.

Parité: les Basses-Laurentides font bonne figure, mais…

Publié le 04/03/2021

Au chapitre de la parité hommes-femmes au sein des conseils municipaux, les Basses-Laurentides font bonne figure. Tant dans la MRC de Deux-Montagnes que dans la MRC de Thérèse-De Blainville, on compte quatre conseils paritaires sur sept. Des chiffres encourageants, certes, qui camouflent toutefois une autre réalité: encore peu nombreuses sont les femmes qui osent se présenter en politique municipale.

Lors de la dernière élection municipale tenue en 2017, seulement 27 % des personnes ayant brigué un poste de maire dans la région étaient des femmes. Pour la fonction de conseiller municipal, le pourcentage de candidates s’élevait à 36 %. Si l’on analyse les données de façon plus détaillée en s’attardant au territoire des Basses-Laurentides, on arrive au même constat.

Lancée le 7 novembre dernier, un an jour pour jour avant le prochain scrutin municipal, le projet Élections municipales 2021: Les Laurentides réunies pour la parité! vise à soutenir et à encourager les femmes à se présenter en politique active.

«C’est une simple question de démocratie, les femmes forment la moitié de la population, alors c’est important qu’elles soient là pour représenter la moitié de la population. De plus, les femmes vont souvent avoir une vision d’ensemble de la communauté qui est différente de celle des hommes», affirme la coordonnatrice de cette campagne au Réseau des femmes des Laurentides (RFL), Vicky Langlais.

Si tous s’entendent sur la pertinence de la démarche, le défi demeure important puisque plusieurs freins à l’implication des femmes persistent. Parmi ceux-ci, les difficultés entourant la conciliation travail, famille et engagement politique et aussi la confiance en soi, plusieurs femmes croyant à tort ne pas avoir les compétences requises pour siéger à un conseil municipal.

«C’est souvent lorsqu’elles voient que quelque chose ne fonctionne pas et qu’elles veulent apporter un changement que les femmes vont être portées à se mobiliser et à s’impliquer», remarque Mme Langlais.

Des outils pour les aspirantes candidates

Mais comment faire alors pour convaincre les femmes à faire le saut en politique municipale? L’une des clés, selon le RFL, c’est la formation. Dans le cadre de la campagne Les Laurentides réunies pour la parité!, en collaboration avec le Groupe Femmes Politique et Démocratie, plusieurs conférences et d’ateliers s’adressant aux aspirantes candidates sont présentés en vidéoconférence. De plus, en juillet, les femmes intéressées pourront participer à SimulACTIONS, une formation de deux jours (le lieu reste à confirmer) au cours de laquelle elles seront appelées à vivre l’expérience d’une séance de conseil municipal et d’un comité plénier.

«C’est la cerise sur le gâteau. C’est la concrétisation de ce que les femmes vont avoir appris dans les formations précédentes», souligne Vicky Langlais, visiblement enthousiaste et heureuse d’accueillir ce projet dans la région.

Pour avoir davantage d’information sur cette formation et sur les autres autres activités proposées, il est possible de consulter le [www.femmeslaurentides.org], d’écrire à electionsmunicipales@femmeslaurentides.org, de s’abonner à l’infolettre portant sur les élections municipales ou encore de joindre le groupe Facebook privé créé pour l’occasion.

 

Geneviève Blais

gblais@groupejcl.ca