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Une diète sans lait permet à son enfant de rétablir le contact visuel

Une diète sans lait permet à son enfant de rétablir le contact visuel

Publié le 27/02/2009

Annie Préfontaine a connu Évelyne Claessens, auteure du livre L’autisme n’est pas irréversible!, par le biais d’une conférence que cette dernière livrait. Son petit garçon de 3 ans et demi a reçu le diagnostic de trouble envahissant du développement non spécifié, il y a un an.

«Il faut faire une diète de la bonne façon, souligne d’entrée de jeu Annie Préfontaine. Lorsque j’ai cessé de donner du lait à Cédric, un miracle s’est produit. Au bout d’un sevrage extrêmement pénible de trois jours, ses yeux sont devenus allumés et il a rétabli le contact visuel avec nous.»

Si, a priori, cette constatation peut sembler abracadabrante tant pour la vitesse à laquelle l’amélioration s’est produite que par la disparition des symptômes, il faut souligner que les parents ont trouvé deux médecins ontariens prêts à accepter ce genre de médecine «alimentaire», soit une diète sans produits laitiers, et réceptifs à l’idée d’aller au cœur de la biochimie du corps.
«Nous avions une médecin prête à aller de l’avant. C’était la seule au Québec que nous avions trouvée. Malheureusement, elle ne travaille plus à la clinique.»

Annie Préfontaine n’incombe pas l’entière faute à la vaccination de son fils. Bien qu’elle admette que ce dernier se développait bien la première année, certaines régressions ont toutefois été observées dans les semaines qui ont suivi la vaccination et la prise d’antibiotiques.
«Les changements se sont opérés sur une période de six mois, entre la vaccination de 12 et celle de 18 mois. Cette période coïncide également avec des doses d’antibiotiques et des réactions aux champignons que faisait le petit.»

Gluten

Après avoir coupé le gluten dans l’alimentation de Cédric, Annie Préfontaine n’a pas vu de changement majeur dans le comportement du petit. Cependant, elle croit, comme beaucoup d’autres parents, que l’autisme est un virus qui se loge dans l’intestin. Une thèse que la médecine conventionnelle ne soutient pas.