La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, était visiblement heureuse de faire l’annonce, mardi matin, de cette mesure qu’elle juge bien adaptée aux habitudes Internet de ses résidants et représentative d’un souci de transparence de son administration. «Aujourd’hui, les gens veulent avoir de l’information à leur rythme et quand ils le souhaitent. Ils veulent être autonomes», souligne-t-elle.
Les citoyens boisbriannais pourront ainsi trouver les avis publics concernant les changements de zonage, les entrées en vigueur des règlements et les appels d’offres. La greffière Johanne Ducharme signale que 347 documents sont disponibles et peuvent être téléchargés.
En plus des règlements municipaux détaillés, on y retrouve les appels d’offres entourant différents travaux ou biens, vendus à la Municipalité tels qu’ils figurent dans les dossiers de la Ville, avec le nom du soumissionnaire, le montant d’argent exigé et les détails assurant sa conformité. En vertu de la loi, ils devront être accessibles durant cinq ans.
Notons qu’à l’égard de la Loi sur les cités et les villes, la Ville doit émettre un avis public par affichage au bureau de la Municipalité ainsi que dans une publication circulant sur son territoire. Leur consultation sera évidemment plus rapide par Internet.
Les nouvelles sections d’information viennent avec une interface de recherche qui permettra de retracer une demande à l’aide de mots clés ou d’expressions. La Municipalité de Boisbriand est la première ville dans la MRC de Thérèse-De Blainville à proposer à ses utilisateurs une interface de recherche, selon Mme Ducharme.
Les informations disponibles seront utiles aux résidants, mais également aux entrepreneurs et industriels désirant s’installer sur le territoire de Boisbriand. Ceux-ci pourront accéder, par exemple, à la carte du zonage agricole.

[www.ville.boisbriand.qc.ca]: Boisbriand: tout savoir en quelques clics

«Le Bilan et plan d’action environnemental est le fruit de notre volonté de maintenir nos acquis en développement durable, mais aussi d’innover», a déclaré la mairesse, Sylvie Surprenant.
Cette volonté d’agir, la Ville en a fait la fondation de son plan d’action qui se ramifie lui-même en plusieurs gestes concrets et actions à venir. Parmi les projets et initiatives mis sur pied par la Ville au cours des dernières années, mentionnons notamment la réalisation d’un bilan de la production de gaz à effet de serre (GES), dans le cadre du programme Climat municipalités, l’adoption d’un conseil sans papier en 2011, suivie d’une décision similaire, en 2013, cette fois à l’intention des comités de direction, les ventes-débarras gratuites avec coordonnées GPS fournies aux citoyens.
Projets en cours et à venir
Au chapitre du plan d’action, le document fait état des projets en cours et d’autres dont la faisabilité sera analysée et évaluée dans le futur.
Parmi les projets étudiés, on retrouve, entre autres, la création de tronçons de pistes cyclables afin de relier les circuits existants, l’adoption d’un programme de plantation d’arbres et de reboisement des espaces publics et l’aménagement d’un sentier pédestre vers le parc Richelieu, le long de la rivière aux Chiens.
«L’initiative s’inscrit dans une démarche participative. Pour atteindre les objectifs, les efforts de chacun sont essentiels. Protéger notre planète, c’est un défi de société que nous comptons relever avec toute la population: citoyens, organismes, commerçants, entrepreneurs et institutions», a souligné la mairesse.
Avec l’adoption de sa politique environnementale suivie de l’élaboration et de la mise en œuvre de son plan d’action, la Ville espère ainsi se donner un élan pour devenir une municipalité axée davantage sur le développement durable. Divisé selon six thèmes (Air, Eau, Sol, Qualité de vie, Matières résiduelles et Efficacité énergétique), le Bilan et plan d’action environnemental est disponible en ligne, au [www.sainte-therese.ca].

Bilan et plan d’action environnemental: Sainte-Thérèse passe à l’action

Rappelons qu’il y a eu, à Rosemère, une fusion entre les conventions collectives des cols bleus et blancs, en 2006, et qu’une rétroaction avait également été réglée avec le syndicat pour 2010-2011.
Après des changements à la direction générale de Rosemère et à la direction des ressources humaines, huit rencontres ont eu lieu pour permettre aux nouveaux cadres de prendre connaissance du dossier et de négocier le cadre normatif de la convention collective.
Ces rencontres de travail se sont bien déroulées et ont permis d’établir presque toutes les bases normatives de la convention, explique Mario Lamontagne, conseiller syndical de la SCFP (Syndicat canadien de la fonction publique).
Il y a peu de temps, M. Lamontagne a été informé qu’une résolution a été votée au conseil et que le nouveau porte-parole de la Ville serait désormais un avocat. Ce dernier est arrivé avec d’autres demandes, une pratique que M. Lamontagne déplore à ce moment-ci des négociations, la qualifiant de mauvaise foi, d’autant plus qu’on utilise les fonds publics pour engager une firme d’avocats.
«J’avais besoin d’un DG à son bureau pour les dossiers de Rosemère. On l’a remplacé par un avocat, une pratique courante», d’expliquer Madeleine Leduc en entrevue téléphonique.
Selon M. Lamontagne, ce sont entre 35 et 40 modifications qui ont été apportées aux textes. «Pour nous, le cadre normatif était complété et la mairesse n’est jamais venue nous voir pour expliquer ce revirement de situation», s’exprime-t-il.
«Nous n’avons fait que réécrire les textes en français et les avons adaptés au Code du travail. Certains anciens textes ne voulaient rien dire, alors on les a retranchés; nous n’avons pas changé les textes», affirme la mairesse.
Le 15 avril dernier, les employés syndiqués ont participé à une assemblée générale pour faire le point. «À l’unanimité, ils ont voté pour que leur comité de négociation ne déroge pas d’une série de clauses qui avaient déjà été négociées», peut-on lire dans une lettre du SCFP.
De la frustration ressort de cette situation, les employés arguant qu’ils ont déjà été très patients. Le conseiller syndical assure que la population ne sera pas prise en otage: «Mais cela pourra jouer sur le niveau d&#8217;engagement des employés qui vont peut-être faire moins de bénévolat.»
L’ambiance à l’interne demeure bonne, selon un employé de la Ville, bien qu’on ne sente pas qu’il soit pressant d’arriver à une entente. «Ça laisse un goût amer; c’est comme si on repartait à zéro. De gros compromis ont été faits de part et d’autre. On n’a pas une culture de revendications à la Ville, mais on ne comprend pas leur stratégie», s’est-il exprimé au téléphone.
Pour sa part, la mairesse ne comprend pas la réaction de la partie syndicale et se dit ouverte à la négociation dans les meilleurs délais, puisqu’il y a toujours eu une bonne relation entre les deux parties. «Revenez à la table de négociation, on va s’entendre», a-t-elle lancé.