logo journal nord-info
icon journal
«Un publireportage pour le compte de mes adversaires»– François Cantin

(Photo Michel Chartrand) Le maire de Blainville, François Cantin.

«Un publireportage pour le compte de mes adversaires»– François Cantin

Publié le 15/03/2011

Réagissant à la diffusion de l’émission Enquête, sur les ondes de Radio-Canada, le 10 mars dernier, où la question des dépenses en communications de la Ville de Blainville et de l’adjudication de ces contrats en communications à une seule et même firme était une fois de plus mise en cause, le maire de l’endroit, François Cantin, a indiqué qu’il ne s’agissait que d’un publireportage pour le compte de ses adversaires politiques.

«Ça ne leur aura pas coûté trop cher puisque le reportage a été fait avec l’argent des citoyens à Radio-Canada. J’ignore s’ils vont passer ça dans leurs dépenses électorales», a commenté le maire blainvillois.

«On n’y trouve aucun fait nouveau qui nécessite de ma part une mise au point que je n’ai pas déjà faite. Nos adversaires ne trouvent aucune affaire à laquelle s’accrocher, si ce n’est que de vieux dossiers réglés par le ministère des Affaires municipales et toutes les instances qui nous ont interpellés à ce sujet depuis 2008 ou 2009», a avancé François Cantin.

«Le camp adverse a une écoute parce que c’est la mode de casser du sucre sur le dos des élus de la Rive-Nord. C’est vraisemblablement le sport national à l’heure actuelle», s’est-il indigné.

Quant à la collaboration tardive et partielle de l’administration blainvilloise à l’égard des demandes de documents du commissaire au lobbyisme pour vérification qui a été soulevée dans le reportage, le maire Cantin rétorque que les renseignements exigés étaient trop larges, exhaustifs, et touchaient un trop grand nombre de services municipaux. «Notre requête devant les tribunaux visait à demander que le commissaire au lobbyisme cible et précise davantage ses demandes. Nous nous sommes entendus à l’amiable. Le processus suit toujours son cours et nous collaborons sans exception avec les instances concernées», conclut le premier citoyen de Blainville.