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Un phénomène nommé Mickaël Sarrazin

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Un phénomène nommé Mickaël Sarrazin

Publié le 19/06/2013

À 15 ans, le Blainvillois Mickaël Sarrazin n’a rien à envier à ses comparses plus âgés dans le gym de Deka CrossFit, où il s’entraîne à Blainville. Il est même difficile de trouver l’athlète de 15 ans parmi ses compagnons d’entraînement.

Il a fait les mêmes exercices de qualification que ses collègues, il y a quelques mois, dans le but d’obtenir un des 48 laissez-passer pour la compétition régionale permettant de déterminer les deux athlètes qui vont représenter la région de l’Est du Canada aux CrossFit Games en Californie.

Le jeune homme n’a pas réussi à se hisser parmi les 48 (il a terminé 182e sur 2850), mais en regardant dans sa tranche d’âge (14‑16 ans), on observe qu’il se classe au deuxième rang à travers le monde.

Mickaël a quand même pu goûter à la compétition régionale qui se tenait à Toronto, puisqu’il faisait partie de l’équipe de Deka CrossFit qui avait obtenu son sauf-conduit pour la compétition en équipe.

L’équipe s’est dirigée vers la capitale ontarienne avec l’objectif avoué de se classer parmi les dix premières formations. Mission accomplie, puisqu’elle a pris la huitième place. «Chaque membre de l’équipe (ils étaient trois gars et trois filles) avait son travail à accomplir à un exercice précis, a‑t‑il expliqué. Je dois avouer que ça a mieux été que je croyais.»

Avant de se rendre à Toronto, il savait ce qu’il était en mesure d’accomplir, mais dans un gymnase et devant le regard de spectateurs et d’une multitude d’arbitres et bénévoles, ce n’est pas pareil. «J’étais stressé, c’est sûr, mais j’ai été surpris de voir que j’étais aussi calme quand j’ai dû m’exécuter. J’ai même amélioré ma performance», dit‑il.

Si, pour certains, la compétition semble affecter leurs capacités, ça ne semble pas être le cas de celui qu’on se plaît à surnommer le phénomène du Deka Gym. «Je suis content d’avoir pu y participer, cette année, même si c’était en équipe, a‑t‑il indiqué. Je vais savoir à quoi m’attendre l’année prochaine et je vais avoir moins de stress, parce que mon but est d’y retourner, c’est sûr!»

À son de retour de Toronto, il n’a pas eu le temps de relaxer, aidant ses parents à déménager de Boisbriand à Blainville. Pas sûr que les déménageurs ont été nécessaires…

Grâce à sa mère

L’étudiant en 3e secondaire à l’école secondaire Jean-Jacques‑Rousseau de Boisbriand a tenté sa chance dans plusieurs sports, comme le wakeboard, le BMX, le surf, mais quand sa mère (Suzie Geoffroy) lui a fait découvrir cette toute nouvelle discipline, il a vraiment senti qu’il avait trouvé sa voie.

«J’aime utiliser ma force, mon agilité et le fait de me dépasser. J’ai également aimé l’ambiance de groupe qui règne dans le gymnase. Je préfère le sport individuel parce que tu ne dépends pas des autres, mais s’entraîner en groupe pousse à se dépasser. Pour moi, c’est le meilleur des deux mondes.»

Mickaël a commencé à s’entraîner il y a un an et demi et il a maîtrisé les techniques assez rapidement, si bien qu’il n’hésite pas à corriger les nouveaux venus qui pourraient se blesser avec un faux mouvement.

«Mickaël est vraiment un des nôtres, a indiqué Greg Lanctôt, un des entraîneurs au club. C’est un bon haltérophile et un bon gymnaste. Il nous aide également à nous dépasser. À voir comment il se défonce à l’entraînement, ça nous motive.»

Dans les années à venir, il continuera de prendre la force musculaire qui vient naturellement avec l’âge, tout en conservant son agilité. Bref, c’est un nom à retenir.

Pinto, 25e

Le club Deka CrossFit avait également deux participants aux compétitions individuelles de Toronto. Yannick Pinto s’est classé au 25e rang tandis que Maxime Dufault a terminé en 38e place.