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Temps des sucres, vins et téquila

Temps des sucres, vins et téquila

Publié le 25/03/2011

La dernière édition de Montréal en lumière a été un grand succès. On y recevait des femmes du domaine du vin et de la gastronomie.

J’en ai rencontré une, originaire de la Provence, lors d’une soirée au Vertige. Le resto comme les vins furent une heureuse découverte. Hélène Dragon, du Domaine Jacourette, nous propose des vins pour tous les plats.

La dégustation a débuté avec le rosé qui n’est pas disponible au Québec. Puis, le St-Victoire AOC, rouge 2007 a accompagné le plat principal, de l’agneau, avec brio. Un vin étonnant pour la région. Il se démarque par sa composition, 90 % de syrah, le reste en cabernet sauvignon. La belle robe sombre est suivie par des notes convaincantes de fruits épicés, au nez et en bouche, une bonne dose de tannins et une finale chaleureuse. L’ensemble a du caractère. Est-il le reflet de sa conceptrice? Sir Paul McCartney l’aurait dégusté au St-Amour, lors de son passage à Québec pour le 400e, et il l’a bien apprécié. Que dire de plus? [www.jacourette.com] ou en importation privée avec benlecavalier@sympatico.ca.

Le domaine vous attend avec une belle petite maison à louer au milieu des vignes. Vous êtes idéalement situé à 25 km d’Aix-en-Provence. 

Un Guide de l’érable

Sophie Ginoux, épicurienne et gourmande, nous donne un répertoire de 300 cabanes à travers la province pour le temps des sucres. L’érable, c’est une occasion de se retrouver dehors au printemps. Mais ce sont surtout 12 000 producteurs, 150 000 barils de sirop et 300 millions de dollars de revenus avec des exportations dans 49 pays. Un ouvrage de 256 pages aux Éditions Goélette.

Sommelière-déesse de la téquila en Arizona

Lors de mon passage au Fairmont de Scottsdale, j’ai fait une belle rencontre au resto mexicain La Hacienda, de Richard Sandoval, un des chefs les plus connus de la cuisine mexicano-américaine.

Danielle Griffin est l’une des sept personnes dans le monde entier à porter le titre de sommelière-déesse de la téquila. Cela veut dire qu’elle a réussi la formation et les examens du Conseil de régulation de la téquila, à Guadalajara, Mexique.

La téquila est la boisson nationale du Mexique. Elle est produite à partir du cœur de l’agave, cultivé dans la région de Téquila. On a pu déguster avec elle différentes téquilas, parmi les 130 du resto, et en apprécier la complexité. La téquila est comme le porto. Il y a des catégories. Certaines peuvent vieillir, d’autres non. Certaines se boivent seules, d’autres font d’excellentes margaritas, comme celle qu’on a dégustée, au melon d’eau frais: [www.fairmont.com/scottsdale].

Au Québec, la meilleure téquila et la plus accessible est l’Olmeca qui a des critères de qualité uniques. On la récolte après sept à huit années de culture, comparativement après trois ou quatre ans pour les autres. Elle est offerte ici en deux versions. La blanche, régulière, idéale pour les cocktails (on en a expérimenté), et la Gold, un assemblage de blanche et d’añejo, une téquila vieillie, ce qui donne des saveurs plus complexes.

On peut la déguster un peu comme un cognac. Olmeca est la seule à appliquer ce procédé. Les autres ajoutent des colorants et des saveurs artificielles. On fait vieillir la Olmeca Gold en fût. Le rapport qualité-prix est excellent dans les deux cas: 29,55 $.