Pour y remédier, s’il est élu maire, M, Laporte s’engage à adopter une politique budgétaire visant la taxe foncière afin que celle-ci soit maintenue et ne subisse aucune hausse notable, d’autant que 2014 marquera l’arrivée d’un nouveau rôle triennal d’évaluation (2014-2015-2016).
«Malgré cette augmentation que j’évalue, selon mes recherches sur Internet, à environ 20 %, le montant des taxes ne bougera à peu près pas», assure M. Laporte. Un contrôle serré des dépenses sera suffisant, croit-il, pour atteindre son engagement.
Taux d’endettement
Par ailleurs, en regard au constat qu’il a fait des états financiers de la Ville, M. Laporte s’explique mal que la dette ait tant augmentée en huit ans. «En 2005, la dette de la Ville était de 34 722 065 $, alors qu’en 2012, elle atteignait 81 441 390 $», pointe-t-il.
Son administration freinera non seulement cette augmentation, affirme-t-il, mais s’engage à réduire d’au moins 5 % la dette de la Ville au cours de son premier mandat. Comment? En regardant de plus près les règlements d’emprunt présentement en cours, en retardant quelques emprunts et en attendant que les plus anciens règlements d’emprunts se paient avant d’en autoriser de nouveaux.
«Mes engagements fiscaux sont simples et surtout réalistes. Ils visent à alléger la portion du budget des ménages consacrés au logement et éviter une hausse trop brutale de la portion de l’impôt foncier consacré au service de la dette. Moi, je m’occuperai véritablement des familles et des ménages», opine-t-il.
Enfin, concernant les surplus enregistrés année après année, M. Laporte croit qu’ils sont tout bonnement le résultat d’une mauvaise gestion administrative. «Si la Ville fait un surplus, c’est qu’elle a trop taxé ses citoyens. Alors soit on rembourse les contribuables, soit on abaisse le taux de la dette», termine-t-il.