L’artiste originaire de Mirabel utilise autant l’huile, l’acrylique sur encre que des empâtements et les portraits qui en résultent sont de facture impressionniste, avec aussi un pastel figuratif intitulé Crépuscule sur Québec qui illustre bien toute la recherche de l&#8217;artiste peintre.
La gestuelle est spontanée et l’artiste cherche l’humanité dans toute sa vibrance avec des matériaux forts, dans un style très personnel. L’acrylique domine, mais la recherche demeure visiblement intense dans l’utilisation des matériaux.
Comme le titre le suggère, c’est un regard très personnel posé sur l’autre que propose Suzanne Chevalier. Les grands formats sont impressionnants, mais la variété proposée par l’artiste l’est encore davantage, compte tenu du petit nombre d’œuvres exposées.
Vous pouvez passer du lundi au vendredi, entre 10 h et 21 h, mais aussi les samedis et dimanches, de 10 h à 17 h, pour voir les quelques tableaux accrochés dans la salle adjacente à la bibliothèque municipale.

Suzanne Chevalier: Regard-de-moi

Yoyoman est la création de Christophe Bélair, un enseignant à l’élémentaire qui a imaginé ce personnage qui vit maintenant dans une série illustrée par Mathieu Benoit, une histoire à suivre qui devrait connaître davantage d’aventures dans un proche avenir.
Le premier tome, publié chez Cornac, dans la collection Secundo, s’intitule Le Commencement et les aventures de Léonard Lacourse, alias Yoyoman, se poursuivent sur des montagnes enneigées dans Le mont Blizzard.
Les garçons, qu’on peine tant à faire lire, devraient y trouver un grand intérêt, puisque l’action est constante, mais le personnage de Léa n’est pourtant pas qu’un faire-valoir et l’auteur lui confère un rôle déterminant dans les victoires de Yoyoman sur ses assaillants.
La présentation est très pédagogique, avec un lexique en annexe, ainsi que des propositions de questions aux jeunes lecteurs. Mais l’auteur ne s’est pas astreint à l’aspect éducatif, permettant à son héros d’affronter les voyous dans un combat direct.
On le sait trop bien que, dans la vraie vie, il faut dénoncer les intimidateurs à la direction de l’école. Mais les voir se faire ficeler par Yoyoman dans des combats aux péripéties rocambolesques confère quelque chose de salvateur pour les enfants qui rêvent que les bons gagnent toujours finalement la partie.
L’écriture est précise et le récit s’avère bien étoffé. Christophe Bélair connaît de toute évidence fort bien l’imaginaire de ses jeunes lecteurs, d’autant plus qu’il est lui-même père de trois enfants.
Comme son titre l’indique, le personnage de Yoyoman émerge dans le premier tome lors d’une confrontation avec Travis et sa bande de voyous.
Nouvellement emménagé dans sa superbe résidence munie d’un sous-sol digne de la caverne de Batman (ses parents sont deux intrépides athlètes fondateurs d’une compagnie d’articles de sport extrême), Léonard fera la connaissance de la belle Léa, tout juste avant de tomber sur la bande de Traverse.
Le personnage de Yoyoman naîtra dans une fête costumée où le jeune athlète, extrêmement doué tant sur un BMX, sur une planche à neige qu’avec ses yoyos, vaincra ses adversaires avec des pirouettes et des cascades dignes des films d’action pour préadolescents.
Dans le second tome, ce sont des triplés d’une même famille plutôt mal élevés qui subiront les foudres de Yoyoman, lors d’une compétition de planche à neige où le superhéros aura plus de difficultés à dissimuler sa véritable identité, du moins face à Léa.
Nul doute que ces deux bouquins de format poche, d’une centaine de pages, connaîtront un succès populaire auprès des enfants du second cycle du primaire, puisque l’auteur a définitivement plongé dans leur imaginaire pour en ressortir avec ces petites histoires qui se lisent d’un seul trait.
En ce qui concerne l’auteur, il n’est pas seulement papa et enseignant: paraît-il qu’il s’exerce aussi au yoyo qui, grâce à son imaginaire, est en voie de se refaire une popularité auprès des jeunes.

Littérature jeunesse: Yoyoman et les intimidateurs

Avec six musiciens sur scène, la livrée était aussi énergique que ce à quoi l’on s’attend de celui qui a dirigé la grande comédie musicale du Big Bazar.
C’est d’ailleurs aux premières notes de Fais comme l’oiseau et Une belle histoire que la salle réagissait, et bien évidemment Bravo monsieur le monde. Des titres devenus légendaires, le Français en a chanté plusieurs, dont Les gentils, les méchants et Chante.
En voulez-vous d’autres comme On laisse tous un jour, ou encore Dis-moi pourquoi. Il fut des années où Michel Fugain et son Big Bazar ont fait chanter toute une génération et c’est cette même cohorte qui venait redemander de ce romantisme adolescent et idéaliste. Parce qu’avec Michel Fugain, le bonheur est possible, l’espoir et la joie de vivre sont des denrées disponibles et on aime aimer l’amour.
Certes, la note est un peu courte avec l’âge, puisque le chanteur accuse tout de même soixante-dix années qu’il porte avec une incroyable vivacité. Mais il faut dire qu’il n’a de toute façon jamais été un chanteur à voix.
Ce fut donc une grosse dose de romantisme à la mode des années 1970. Reste à souhaiter que nous vivions tous aussi longtemps et aussi bien que Michel Fugain et ses chansons. Aussi heureux, également.
Solo Libre de Marc Déry, le 19 octobre
Voilà 15 ans déjà que Marc Déry nous arrivait avec Zébulon, et l’auteur-compositeur et interprète nous revient avec un spectacle solo au cours duquel il refera ce parcours en musique et en chansons.
Il est appuyé par René-Richard Cyr à la mise en scène et Daniel Bélanger a été un collaborateur de ce spectacle qui sera présenté en formule cabaret dans la petite salle de l’église Sacré-Cœur. Pour réserver, veuillez composer le 450-434-4006.