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Stationnement de l’Aubainerie: les blocs de béton sont retirés

Libérée de tous blocs de bétons depuis mercredi

Stationnement de l’Aubainerie: les blocs de béton sont retirés

Publié le 15/11/2012

Après avoir encombré le stationnement de l’Aubainerie, situé à l’angle des boulevards du Curé-Labelle et René-A.-Robert, à Sainte-Thérèse pendant plus de six mois, les blocs de béton ont enfin été retirés.

La nouvelle n’a pas été sans soulager le directeur général du magasin, Denis Grenier. «Depuis le mois de mai que la clientèle de l’Aubainerie est prise en otage dans ce conflit qui ne nous regarde même pas», a-t-il laissé tomber.

De fait, on se rappellera que c’est le Groupe Tidan, alors propriétaire du 99, boulevard du Curé-Labelle, terrain adjacent au stationnement de l’Aubainerie, qui avait fait déposer ces blocs, de façon à empêcher les automobilistes de circuler sur le terrain lui appartenant.

Or, une entente, apparemment survenue plus tôt cette semaine en faveur du groupe Perrier, actuel propriétaire de Place Élite, concernant l’acquisition du terrain en question, aurait permis de régler la situation. «Mercredi, M. Perrier m’a téléphoné et ils sont venus enlever les blocs de béton. Ce matin (jeudi), il ne reste que trois blocs appartenant à la Ville. Ils doivent être retirés aujourd’hui», a indiqué M. Grenier.

Une clientèle prise en otage

Reste que six mois après l’apparition de ces blocs en bordure du stationnement de l’Aubainerie, M. Grenier en avait encore long à dire sur le sujet. D’abord parce que c’est sa clientèle qui en fait les frais, sans compter celle qu’il a perdue en chemin. «Nous avons terminé les rénovations intérieures de notre magasin en novembre 2011. Six mois plus tard, l’arrivée de ces blocs de béton, qui ont amputé mon stationnement de 94 cases, jumelée aux travaux du ministère des Transports sur la 117, cet été, ça a été épouvantable», relate-t-il.

Témoin de plusieurs incidents et accrochages dans son stationnement depuis le mois de mai, M, Grenier ne compte plus le nombre d’interventions policières qui en ont résulté. «Deux fois, j’ai vu des automobilistes qui ont roulé en sens inverses en raison de l’accès bloqué», ajoute-t-il.

Au surplus, M. Grenier déplore qu’aucune mesure préventive, ni de la part du propriétaire du terrain, ni de la Ville, ni même du MTQ n’ait été mise de l’avant afin de sécuriser l’endroit. Même les pompiers, dit-il, ont dû être appelés en renfort pour modifier la configuration des blocs afin de permettre le passage de leur camion, le cas échéant. «Dès le départ, la Ville nous a manifesté son impuissance dans le dossier puisqu’elle n’était pas propriétaire du terrain et qu’elle n’avait aucune juridiction sur l’endroit. Et je ne compte plus le nombre d’appels que j’ai fait à la police, au groupe Perrier, au groupe Tidan, à l’urbanisme et au MTQ», soutient-il.

Exception faite de la période au cours de laquelle des travaux ont été effectués par le MTQ, cet été, directement devant l’Aubainerie, aucun affichage n’a même été posé afin de prévenir les automobilistes de la dangerosité de l’endroit. «C’est regrettable», soupire-t-il, somme toute heureux de voir enfin son stationnement de nouveau accessible.