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Soirée Feux de mots: les beautés de la langue française

Soirée Feux de mots: les beautés de la langue française

Publié le 29/03/2013

Le jeudi 21 mars marquait la tenue de la 3e édition de la soirée Feux de mots, au foyer de la Bibliothèque de Sainte-Thérèse, évènement organisé par la Régionale Porte-des-Laurentides de l’Association Québec-France, dans le cadre de la Semaine de la Francofête qui se déroulait du 16 au 24 mars.

La soirée était animée par Marie-Andrée Petelle et a rassemblé des amateurs de mots venus les entendre par la voix de lecteurs qui ont parfois endossé le rôle d’auteurs. C’est donc une dizaine d’interprètes différents qui ont fait profiter le public de textes choisis de la littérature francophone.

Si certains étaient des habitués de l’évènement, d’autres ont fait leur première expérience de ce moment chaleureux au coin du feu dans la Blibliothèque. Simplement, «pour la volonté et le plaisir de vivre ensemble», a cité Mme Petelle, qui est en fait le thème de la Semaine de la Francofête cette année.

La soirée a débuté par un texte sympathique de l’animatrice qui a été créé en fonction des dix mots qui ont été retenus pour l’édition 2013 de la Francofête. Des mots comme coup de foudre, protéger, cachette, équipe ou bouquet qui ont inspiré à Mme Petelle un texte honorant la langue française et qui a été applaudi par la salle.

La première interprète a offert deux textes, dont le premier issu de sa plume et inspiré de la crise du verglas de 1998. On y retrouvait des descriptions de la nature et des effets de mots tels que «cheveux de cristal» en parlant des arbres ou du miroitement du décor «piqué de fleurs de givre».

Son autre texte a été lu avec une certaine émotion. Il s’agissait d’un texte de son oncle, Marcel Portal, s’intitulant Guipure et dentelles. Il racontait l’existence de la grand-mère de l’auteur qui tisse sa vie au fil du crochet et des dentelles: «Crochet tricotant nos amours… à la fraîcheur du contre‑jour».

Un autre interprète a lu le texte Hommage à Félix Leclerc, un autre Le mot de Victor Hugo. Lise Landry est aussi venue livrer un extrait de la pièce de théâtre Faudrait pas prendre grand-mère pour une dinde et grand-père pour un dindon, qui dénonce avec humour et provocation la situation de certaines personnes âgées en maison de retraite.

D’autres y sont allés de leurs œuvres, comme Yvan Landry qui a lu son texte Le sourire des inconnues ou Gilberte Sirois qui a lu deux textes sous le thème de l’Errance.

«La poésie est un médium puissant qui permet, avec les mots, de traverser des moments de la vie difficiles ou joyeux. Elle a été une thérapie pour moi», a livré Mme Sirois avant de lire ses textes, lesquels comportaient des extraits tels que Ma rébellion était devenue mon équilibre ou Les yeux fermés, je me suis rapprochée de mes racines.

La soirée Feux de mots a aussi été l’occasion de faire découvrir le texte d’Olivier Carrière et Patricio Cereceda, étudiants à la polyvalente Sainte-Thérèse et ayant obtenu une mention spéciale au concours organisé par le Studio de la Relève. Le texte Les souffrances d’un soldat a donc été lu en présence d’Olivier Carrière par Vincent Arsenault, conseiller municipal, qui en avait fait la lecture lors de la remise de la mention, la veille, le 20 mars 2013.