Une édition hebdomadaire chargée
La Semaine de poésie s’amorcera le samedi 2 avril, à 19 h, au Centre international de poésie des Laurentides situé à la bibliothèque Claude-Henri-Grignon de Sainte-Adèle. Ouverte à tous, cette soirée poétique proposera trois prestations poétiques, mises en musique par Chantale Urbain qui emportera les mots dans le vent de son accordéon. Le poète Patrick Dubé ouvrira la soirée avec sa poésie qui se veut urbaine en campagne et régionale quand il sort en ville. Sara Marchand, chanteuse lyrique, violoniste et commedia «dell’artiste» présentera ses poèmes sous la forme de tendres baisers austères. Enfin, le fabuliste Marc Sauvageau, marchand d’idées et de rêves s’assurera de transformer le stérile en fertile et l’ordinaire en abracadabrant.
À la suite de ces prestations, la poète Hélène Dorion présentera son nouveau recueil Le temps du paysage, sorti en librairie le 16 mars. Pour la première fois dans sa démarche créatrice, Hélène accompagne son texte d’une cinquantaine de photos qu’elle a réalisées pendant un séjour en Italie.
Activités variées au programme
Fidèle au rendez-vous, le Carrousel Café, à Saint-Jérôme, organisera une soirée Poésie Académie le samedi 9 avril, de 19 h à 21 h 30. Exposition de peintures et micro ouvert sont au programme de cette soirée animée par Pierre Mondou sur le thème de la Semaine de poésie : Le temps du paysage.
La Semaine de poésie des Laurentides se poursuivra avec la lecture de poèmes par Hélène Dorion, le dimanche 3 avril au Centre d’exposition de Val-David où seront exposées ses photographies. Une séance de dédicaces suivra la prestation. Les amateurs pourront obtenir un autographe de la poète à la Librairie L’Arlequin de Saint-Sauveur le vendredi 8 avril, de 14 h à 16 h. La Semaine de poésie se terminera par un atelier de création littéraire avec Hélène Dorion, les 9 et 10 avril, de 9 h à 16 h, à la gare de Piedmont. Cet atelier s’adresse à ceux et celles que l’écriture interpelle, mais aussi à tout ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance sur la poésie.

Semaine de poésie des Laurentides: lorsque l’écrivain rencontre son mentor

En plus de dévoiler la programmation danse-théâtre 2016-2017 en exclusivité, l’événement proposera plusieurs entrevues avec les danseurs et comédiens présents dans les spectacles de la nouvelle saison, ainsi que des extraits des spectacles à venir. Pour finir le lancement en beauté, une prestation exclusive d’un spectacle de danse, d’une durée d’environ 30 minutes, sera présenté aux invités dans la salle.
Par la suite, les invités présents au lancement seulement pourront profiter d’une diffusion gratuite du film Un + Une, mettant en vedette Jean Dujardin, présenté exceptionnellement au Théâtre Lionel-Groulx dans le cadre de Ciné-Groulx. La diffusion du film, prévue pour 15 h 30, aura lieu tout de suite après le lancement.
Plusieurs surprises et cadeaux sont également prévus pour ce dimanche après-midi culturel, dont le tirage de dix certificats-cadeaux donnant accès à une paire de billets pour un spectacle au choix de la série danse-théâtre. De plus, les gens présents au lancement auront la chance de se procurer les premiers billets en vente pour la supplémentaire de la pièce de théâtre La Galère, présentée le samedi 17  novembre 2017 au Théâtre Lionel-Groulx.
Profitez de ces nombreuses exclusivités et laissez-vous tenter par notre programmation danse-théâtre 2016-2017. Réservez votre laissez-passer gratuit au 450 434-4006 avant le 31 mars 2016.  Places limitées. Odyscène tient à remercier Desjardins, son partenaire principal.

Odyscène présente son tout premier lancement danse-théâtre

Rappelons que ces Rencontres se déroulant à la  bibliothèque de Sainte-Thérèse permettent une proximité entre certains artistes de la programmation d’Odyscène et les spectateurs assistant à l’entrevue, de même que des échanges directs en seconde partie de soirée.
La maison humaine
Et si Frédéric Lapierre se trouvait cette fois de l’autre côté du miroir, c’est que sa pièce La maison humaine, où il agit à titre d’auteur,  de metteur en scène et de comédien, sera présentée à la salle Pierre-Legault, le 30 avril prochain. Mais tout un parcours, fait «de gauches et de croches», l’a mené à ce moment, parcours que l’on retrace au fil des questions de Lise Thériault.
Volubile à la limite du verbomoteur, Frédéric Lapierre y répond avec une franchise teintée de  l’humour et de la finesse de son écriture. L’auteur, comédien, cinéaste, metteur en scène et animateur relate avec un certain étonnement son cheminement, révèle sans pudeur ses craintes, ses réflexions, ses espoirs. On parle beaucoup de famille, ses parents, ses enfants, sa sœur devenue son frère. De son rapport à la danse aussi , «une énorme rencontre pour lui, un électrochoc», et aux hommes, auxquels, «enfant de Polytechnique», il accepte maintenant de s’identifier après s’être longtemps senti coupable d’être représentant de ce sexe dangereux.
En attendant la révélation
Frédéric Lapierre, titulaire d’un baccalauréat en cinéma et communications, avoue d’emblée toujours ignorer ce qu’il veut faire dans la vie. Même s’il œuvre dans son domaine de prédilection depuis une vingtaine d’années, il a toujours considéré l’écriture et le cinéma comme «un à-côté, en attendant la révélation». Mais peut-être celle-ci est-elle déjà venue, alors que Lapierre a récemment accepté son statut «d’artiste» et commencé à se percevoir comme tel, lui qui les admirait trop pour se voir en faire partie?
Happé par le cinéma à l’âge de dix ans, l’enfant qui «voulait avoir tout vu» a depuis réalisé ses propres courts métrages qui ont été récompensés au Québec et à l’étranger, contribué à la création du mouvement Kino, dirigé entre autres Hélène Loiselle et Lionel Villeneuve, ces «vrais bosseurs qui ont créé les théâtres au Québec».
«C’était vertigineux!», dit-il de cette expérience. Et puisque le cinéma est un art de la patience (on attend des fonds, on attend son tour, on recommence), Lapierre a décidé de raconter ses propres histoires sous forme de spectacles de lecture, «en attendant». C’est ainsi qu’il se retrouve impliqué dans une myriade de projets, à tisser des liens avec les artistes qu’il reçoit en entrevue et à en découvrir de nouveaux, à se créer des opportunités sans hésiter. Constamment dans l’action, dans le moment présent, Lapierre refuse d’éprouver un jour le regret de «n’avoir pas demandé.»
La prochaine Rencontre de la création aura lieu le 12 avril prochain, en compagnie de la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette. Réservez rapidement vos places à la Bibliothèque de Ste-Thérèse, car celles-ci sont limitées.

Frédéric Lapierre: l’arroseur arrosé