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Sécurité civile: Boisbriand est prête à toute éventualité

Le coordonnateur adjoint de sécurité civile et directeur du service de sécurité incendie

Sécurité civile: Boisbriand est prête à toute éventualité

Publié le 30/03/2012

La Ville de Boisbriand s’est dotée d’un Plan municipal de sécurité civile (PMSC) révisé pour être prête à faire face à d’éventuelles situations d’urgence.

Grâce à une subvention de Sécurité publique Canada issue du programme conjoint de protection civile administré par le ministère de la Sécurité publique du Québec, la moitié des coûts encourus sera couverte par la somme de 23 353 $ et des poussières.

En plus de la mise à jour des outils de travail à l’interne, la révision du PMSC a permis l’acquisition de la Valise de garde. Il s’agit d’un logiciel qui renferme des renseignements, comme des protocoles d’intervention et des bottins de ressources. Deux particularités la caractérisent: elle est accessible partout en tout temps par Internet; elle permet la vérification périodique des coordonnées et de la validité de chaque entreprise, fournisseur ou employé de la Ville inscrit au registre par l’envoi d’un courriel.

Boisbriand est l’une des premières municipalités à se doter de ce logiciel, selon le coordonnateur adjoint de sécurité civile et directeur du service de sécurité incendie, Claude Prévost.

La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, estime que ce plan fait en sorte que la Municipalité est préparée à toute éventualité, même si elle ne souhaite pas que des situations d’urgence, comme des attaques terroristes, des inondations ou des pannes électriques majeures se produisent.

«Maintenant que la première étape de révision du plan est complétée, ce document servira de fondation solide sur laquelle appuyer les plans particuliers d’intervention qui seront développés pour faire face à des évènements spécifiques», indique M. Prévost.

La révision a permis de procéder à une refonte de l’organigramme pour distribuer les tâches efficacement en cas d’urgence et d’améliorer le procédé d’alerte. La mairesse et le directeur général seront les premiers alertés s’il y a lieu.

On a également précisé le rôle des responsables de mission et bonifié le protocole d’intervention. «Les outils seront testés régulièrement. Au moins une fois l’an, des mises en situation et des tests de mobilisation seront organisés sans préavis auprès des responsables de mission pour s’assurer que chacun connaît son rôle», ajoute M. Prévost, signalant que des formations pour connaître la Valise de garde ont été données.

«Nous avons procédé à une analyse de risques tous azimuts. C’est la théorie du cygne noir: nous devons envisager que l’évènement le plus impossible puisse arriver», soutient-il. Il indique que, par le passé, la Ville n’a jamais eu à faire face à de véritables urgences, mais que certaines situations auraient pu en être. On n’a qu’à penser au déversement dans la bretelle de l’autoroute 640, en direction de la 13 Sud, en 2010. S’il s’était déroulé à proximité des résidences, il aurait fallu enclencher les mesures d’urgence. Le passage du chemin de fer sur le territoire pourrait mener à ce genre de situation.

Lors d’une urgence ou d’une catastrophe, tout citoyen devrait être capable de s’organiser pour subvenir à ses besoins pendant les 72 premières heures. Ensuite, il est de la responsabilité de la Municipalité de le faire. «Habituellement, ça correspond à 10 % de la population. Pour Boisbriand, qui a quelque 27 000 habitants, cela représenterait 3 000 personnes», mentionne M. Prévost. «Nous sommes prêts en tout temps et à toute éventualité», conclut Mme Cordato.