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Sainte-Thérèse: pique-nique yiddish

Photo Yves Déry:

Sainte-Thérèse: pique-nique yiddish

Publié le 15/07/2011

L’atmosphère est toujours à la fête communautaire avec la musique klezmer et il eut été effectivement agréable de pique-niquer dans le parc à l’angle des rues Blainville et Saint-Louis, dimanche dernier, avec la musique du groupe Magillah.

Facile de s’installer sur la pelouse et de se sustenter frugalement, parce que nous n’étions qu’une petite cinquantaine à nous rendre dans la cour du Musée Joseph-Filion, à Sainte-Thérèse, afin de voir et surtout entendre la chanteuse Michelle Heisler, ainsi que Julie Triquet, cette dernière étant violoniste soliste de I Musici de Montréal. C’est vous dire le niveau musical du quintette.

D’autant plus que les lignes mélodiques les plus déchirantes de cette musique nécessitent cet instrument qui s’avère tout aussi nécessaire pour suivre les mélodies endiablées des pièces plus dansantes.

L’ensemble est dirigé par l’accordéoniste Henri Oppenheim, qui fait aussi les arrangements musicaux. Mathieu Deschenaux est à la basse, l’excellent Éric Breton aux percussions et sachez que tous ont été couronnés du prix Étoile Galaxie de Radio-Canada, en 2009.

La vie juive dans ses grands thèmes est célébrée par des textes traditionnels d’Europe de l’Est que la petite foule a grandement appréciés.

Arianne Aya Omac

Le prochain rendez-vous dominical avec ces musiques du monde nous amène à ce dimanche, 17 juillet, alors que nous aurons le plaisir de découvrir Arianne Aya Omac sur scène.

En français comme en anglais, la musicienne est très inspirée et ses musiques comme ses textes vous intéresseront sûrement puisqu’elle est auteure, compositrice et interprète.

On l’entend étonnamment passer du gospel à une critique du Dieu masculin, alors qu’elle chante Choisissez votre Dieu sur de très bons rythmes à la guitare.

Musicienne inspirée, les textes racontent des choses vraies sur des musiques toutes simples, mais parfaitement efficaces.

Avons-nous entendu qu’elle était Libanaise? Il nous semble l’avoir compris dans la chanson Ce que l’on sème, une pièce très touffue qui s’articule autour d’un thème social cher à l’artiste qui demande: «Mais qu’est-ce qu’on attend pour être en paix?»

C’est bien évidemment gratuit et sachez que le petit parc est ouvert au public à compter de midi pour pique-niquer, alors que le spectacle débute dès 13 h.