On sait d’ores et déjà que le tracé de la piste cyclable, long de 4,5 km, reliera la rue Gauthier au réseau cyclable appelé la TransTerrebonne. Le tronçon empruntera d’abord l’ancienne emprise ferroviaire sur une distance de un kilomètre avant de déboucher et de bifurquer sur les terres agricoles en se dirigeant vers le chemin Sainte-Claire. Un tronçon de 2 kilomètres à être complété par la Ville de Terrebonne le reliera ensuite à la piste dans le secteur de La Plaine.
Selon la mairesse, les propriétaires riverains de la piste ont déjà été rencontrés et un budget de 1,5 million de dollars a aussi été débloqué par la Ville. Une demande d’aide financière doit prochainement être déposée auprès du gouvernement du Québec pour aider, espère-t-on, à la réalisation du projet. Selon les prévisions, l’ouverture la piste cyclable est prévue pour l’été 2011.
Présent au moment de l’annonce, le maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille, s’est pour sa part réjoui de son association avec la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines dans ce projet de réseau cyclable. «Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les résidants de la couronne nord qui pourront profiter d’un réseau cyclable élargi. Pour la Ville de Terrebonne, il s’agit d’un investissement d’environ 250 000 $.»
Quant à la mairesse Collin, elle y voit aussi une opportunité pour les travailleurs locaux d’utiliser leur vélo plutôt que leur voiture dans leurs déplacements. «On sait qu’environ 1 000 personnes occupent un emploi à Sainte-Anne-des-Plaines. La construction de la piste pourrait les convaincre de laisser l’auto à la maison pour utiliser leur vélo jusqu’à leur lieu de travail», a-t-elle fait valoir.
Concentrant actuellement ses efforts sur la jonction avec la piste TransTerrebonne, la Ville espère ultimement, dans une seconde phase, relier sa piste à celle du P’tit Train du Nord, à Mirabel, secteur Saint-Janvier. Des pourparlers seraient à ce sujet en cours avec la Corporation du P’tit Train du Nord.
Les prochaines étapes
Bien que le tracé soit maintenant sur papier, plusieurs étapes demeurent à franchir avant de pouvoir l’asphalter. «Une firme d’urbanisme devra déterminer les sites alternatifs et ceux qui auront un impact moindre sur l’agriculture. Il faudra ensuite déposer une demande d’autorisation à la Commission de protection du territoire agricole pour obtenir les autorisations requises, ce que nous prévoyons avoir cet automne ou à l’hiver. Ensuite, un évaluateur agréé sera mandaté pour négocier les ententes avec les propriétaires concernés. Par la suite, il faudra faire préparer des plans et devis par une firme d’ingénieurs. Finalement, nous ferons des appels d’offres pour la réalisation du projet. Si tout va bien, les travaux débuteront à l’été 2010», a expliqué Mme Collin.
La mairesse a conclu en rappelant que ce projet était issu de la communauté et qu’il sera réalisé pour la communauté.