logo journal nord-info
icon journal
Sainte-Anne-des-Plaines: le maire obtient des engagements écrits des trois principaux partis

Guy Charbonneau

Sainte-Anne-des-Plaines: le maire obtient des engagements écrits des trois principaux partis

Publié le 01/04/2014

La semaine dernière, le maire de Sainte-Anne-des-Plaines, Guy Charbonneau, a lancé un cri du cœur en faveur de sa municipalité. «Le navire SADP prend l’eau de partout», avait‑il imagé. Son message a été entendu, l’ultimatum servi aux candidats des trois principaux partis qui aspirent à former le prochain gouvernement aussi.

Une semaine plus tard, le maire confirme avoir bel et bien reçu des engagements écrits de la part des candidats Marie-Claude Collin (PLQ), Gyslaine Desrosiers (PQ) et Mario Laframboise (CAQ). «Je ne peux pas exiger plus pour le moment», a‑t‑il convenu.

Il faut dire que depuis sa sortie, le lundi 24 mars dernier, bien des évènements sont survenus, à commencer par la venue, à Sainte-Anne-des-Plaines, de la chef du Parti québécois, Pauline Marois, dès le lendemain matin. Coïncidence? Le maire s’interroge. «De mémoire, aucun premier ministre n’avait encore pris la peine de s’arrêter à Sainte-Anne-des-Plaines en campagne électorale. Ce fut une brève visite; j’espère qu’elle a pu réaliser à quel point nous méritons notre slogan “Cordiale et champêtre”», a‑t‑il fait savoir.

Puis, cap sur La Malbaie, mercredi dernier, alors que le maire Charbonneau est allé faire ses représentations jusqu’à la Conférence nationale de Solidarité rurale, où il a pu obtenir un tête-à-tête avec le ministre délégué aux régions, Gaétan Lelièvre, aussi responsable de la Politique nationale de la ruralité (PNR).

Rappelons que Sainte-Anne-des-Plaines s’explique bien mal les raisons évoquées pour justifier le fait qu’elle n’y ait pas accès. «Je n’ai pas ménagé mes efforts pour lui faire comprendre notre point de vue», a tenu à dire M. Charbonneau. Il semble que l’opération ait réussi, s’il faut en croire la lettre d’engagement du ministre reçue dès le lendemain. «Dans sa lettre, le ministre s’engage, après le scrutin du 7 avril, à nous rencontrer dans les 30 jours suivants son entrée en fonction», se réjouit le maire, conscient que même si rien n’est encore joué, à tout le moins, les choses avancent.

Service de police

Dans la foulée, la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines vient de dénoncer le contrat qui la lie au Service de police de Terrebonne. «On se doit de dénoncer le contrat neuf mois avant son échéance, dans ce cas‑ci, le 31 décembre 2014», explique le maire.

Deux séances d’information publiques ont également eu lieu, la dernière en date du 31 mars. Le maire explique que le Service de police n’est pas en cause. Il s’agit plutôt de revoir la façon dont la facturation est établie, en fonction du nombre de citoyens. «Ça ne reflète pas la réalité de l’effort policier», estime‑t‑il.

En plus des négociations entreprises avec Terrebonne, des démarches sont également menées auprès du Service de police de la Ville de Mirabel. L’objectif visé est de réduire les coûts annuels reliés au Service de police, qui s’élèvent actuellement à 3 318 000 $. Le maire garde bon espoir que le dossier sera réglé avant la période des vacances d’été. «D’un côté ou de l’autre», a‑t‑il ajouté.