«Bien que Rosemère soit dans une position financière favorable, comparativement à nombre de municipalités québécoises de taille et de nature semblables, nous devons faire preuve d’initiative et de vision si nous voulons lui conserver cette bonne santé», a déclaré le candidat à la mairie et conseiller sortant.
Actuellement, la dette de la municipalité oscille autour de 22 millions de dollars. Ce chiffre augmente annuellement et pourrait progresser de 50 % d’ici 10 ans, constate Pierre Roussel, une bonne raison, dit-il, pour ne pas «jouer au père Noël en promettant un gel du compte de taxes municipales lorsque l’on sait qu’il y aura un manque à gagner de plus de 600 000 $en revenus compensatoires de la TVQ.»
En effet, récemment, Québec a informé les municipalités des changements qui auront lieu dans l’application du remboursement de la TVQ. À l’échelle du Québec, c’est plus de 200 millions de dollars de moins pour les municipalités.
Pour l’Équipe Roussel, opter pour un gel des taxes «ne ferait que ralentir les programmes d’entretien de nos parcs, équipements roulants, infrastructures et bâtiments nécessaires à une prestation de service de qualité». Pour faire valoir ses arguments, le candidat à la mairie se réfère à la fin des années 1990, sous l’administration municipale du maire Deschênes, alords que ce dernier avait prôné la continuité dans la taxation, plutôt qu’un gel, et ce, malgré une situation financière avantageuse, évoque-t-il.
Repositionner Rosemère
Candidat au poste de conseiller municipal, Pierre Dubois a également évoqué l’importance pour Rosemère de prendre sa place dans le paysage économique, un rôle trop souvent négligé ces dernières années, critique-t-il.
«Nous ne saurions compter sur l’autosuffisance de Rosemère pour assurer sa prospérité. Nous faisons partie d’une MRC, d’une région administrative, et nous voulons jouer un rôle actif dans leur progression économique. Pour nous, il serait inadmissible de ne pas être représenté au sein des différences instances économiques réunissant des intervenants de toute la région», a-t-il dit, laissant entendre qu’il y a eu un manque de représentation de la part des élus rosemèrois sous la dernière administration.
Pierre Roussel a également dénoncé la décision de la mairesse, Madeleine Leduc, d’investir 1,8 million de dollars «sans avoir consulté la population, pour acquérir des terrains appartenant aux Frères du Sacré-Cœur.»